//11 MORTS ET PRES DE 100 BLESSES DANS LES MANIF A L’APPEL DU M5-RFP DES 11 ET 12 JUILLET: AMNESTY INTERNATIONAL EXIGE L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE DANS LES MEILLEURS DÉLAIS

11 MORTS ET PRES DE 100 BLESSES DANS LES MANIF A L’APPEL DU M5-RFP DES 11 ET 12 JUILLET: AMNESTY INTERNATIONAL EXIGE L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE DANS LES MEILLEURS DÉLAIS

Les Organisations Internationales de Droits de l’Homme veulent mieux savoir sur les circonstances qui ont conduit à tant de victimes le 11 et 12 juillet 2020. Dans un courrier qui circule, Amnesty International exige l’ouverture d’une enquête indépendante. Que la lumière soit faite sur le massacre de Badalabougou. Il en est de même des événements survenus la veille à l’ORTM et à l’Assemblée Nationale qui ont fait plusieurs Morts et des blessés. A ce propos, Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International, n’est pas passée par mille chemins : « Les autorités maliennes doivent immédiatement enquêter sur les circonstances de la mort d’au moins 11 personnes dont un mineur de 15 ans.

Elles doivent se conformer à leurs obligations constitutionnelles et internationales en matière de respect de la liberté de réunion pacifique et d’interdiction de l’usage excessif de la force a-t-elle déclaré. Au moins 80 manifestants ont été blessés. Il faut mener dans les meilleurs délais une enquête rigoureuse, impartiale et indépendante et déférer à la justice toutes les personnes suspectées d’homicides ou autres violations des droits humains contre les manifestants selon ce défenseur des Droits humains qui ajoute que les personnes arrêtées en lien avec ces manifestations doivent être libérées ou présentées devant un juge.

Tous les individus interpellés doivent être présumés innocents précise ce responsable d’Amnesty.

Plusieurs leaders du M5-RFP dont Kaou Issa Ndjim, coordonnateur de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam DICKO, Me Mountaga TALL, Choguel Kokalla Maiga, l’imam Oumarou Diarra, président de la commission mobilisation et organisation du M5-RFP et Adama Ben Diarra, un des porte-voix de la contestation ont été interpellés entre le 10 et le 11 juillet. Me Mountaga TALL a toutefois été libéré durant la soirée du 11 juillet 2020. Amnesty International condamne le fait que certains des détenus n’aient pu avoir accès à leurs avocats au cours du week-end et le refus des autorités de permettre à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) d’accéder au camp 1 de la gendarmerie où ils étaient détenus.

LAYA DIARRA

By |2020-07-15T16:54:18+02:00juillet 15th, 2020|INTERNATIONAL|0 Comments

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