Le pays retient son souffle depuis l’annonce de la manifestation du M-5 RFP, le vendredi 10 juillet 2020. Le projet vise à défier le pouvoir en rejetant les institutions. Le président IBK, depuis la fin des élections législatives, est dans le collimateur de certains. Ils demandent sa démission et la démission de Manassa. Ils appellent à dissoudre l’Assemblée nationale du Mali. Le divorce semble total avec l’échec de la rencontre de la délégation du M-5 le dimanche dernier.
Devenu trop hostile à un président qu’il a naguère servi, l’ancien ministre BATHILY a appelé les Maliens à envahir tous les édifices publics. Il demandé qu’on ne reconnaisse plus les symboles de l’Etat. Dans les colonnes du journal Indépendant d’hier mardi, Mohamed Aly BATHILY exhortait les populations à envahir les préfectures, les services des Douanes et des Impôts voire à refuser de s’acquitter du paiement des taxes ou impôts.
Cette situation pourrait aboutir au chaos si l’Etat venait à prendre ses responsabilités face aux inconséquences ou à l’irresponsabilité de mauvais marcheurs.
L’opinion a en mémoire les incidents de la première manifestation de la CMAS quand des groupuscules s’étaient dirigés vers la résidence du Président à Sébénincoro. Et également quand d’autres onavaient pris la route de Koulouba pour remettre sa lettre de démission à IBK. La fronde veut passer à une vitesse supérieure à partir du vendredi 10 juillet. C’est pour dire donc que cette journée sera décisive dans les annales de l’histoire du pays. Aujourd’hui moult Maliens sont préoccupés par la tournure des événements. Ils se demandent si les autorités accepteront donner un avis favorable à cet événement. Le rassemblement sera gigantesque. Le M-5 RFP, selon ce qui nous a été rapporté, a saisi le gouverneur par une demande officielle. La question qui revient est la suivante : cette fois-ci, le gouverneur vat-il donner son feu vert vu la force de la tension en vigueur ?
LAYA DIARRA
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