Propulsé à la primature après les déboires du premier ministre Soumeylou Boubeye MAIGA, Dr Boubou CISSE, qui était jusqu’à sa nomination par IBK, ministre de l’économie et des finances, a connu des fortunes diverses dans la conduite du gouvernement de mission. Le PM est embourbé dans des difficultés de tous acabits.
En plus de la sécurité, il fait face à d’autres défis sociaux. Le plus crucial en ces temps-ci est la crise de l’école malienne. La persistance de cette crise fait que le bilan du premier ministre CISSE s’avère catastrophique. Il n’a pas plus mérité que ses prédécesseurs, affirment des Maliens qui l’observent depuis sa nomination.
Un an après la mise en place d’un gouvernement de mission, le pays est à la case départ, fustigent les détracteurs du régime. Au plan socio-sanitaire, le Mali fait encore face à d’énormes ennuis. Ce marasme a été exacerbé par l’apparition d’une pandémie, mondiale et ravageuse. Le pays compte tant de victimes de COVID-19. Les politiques mises en œuvre pour y faire face ne rassurent guère. Aujourd’hui une crise de confiance semble s’installer au sommet. On parle d’un tiraillement entre le chef du gouvernement et son ministre de la santé autour de l’utilisation des fonds destinés à la lutte contre le Coronavirus. Vrai ou faux ? Des observateurs n’écartent pas l’hypothèse d’un changement d’équipe dans les prochaines semaines. Ce qui se révèle absolument normal puisque le pays vient de vivre les dernières élections législatives. Ces épreuves serviraient de baromètres pour IBK pour la formation d’une nouvelle équipe en lieu et place de l’équipe de mission que conduit Dr Boubou CISSE.
Le régime a déchu. Nombreux sont les Maliens qui avaient l’espoir d’assister à un changement dans la gouvernance pour le bonheur du peuple. Le peuple a déchanté : le pouvoir s’est illustré par des pratiques aux antipodes de la morale et de l’éthique en matière de fiances.
Les scandales se multiplient et l’opinion a l’impression qu’il est des boucs émissaires. Ce sont toujours de menus fretins qui sont embastillés pendant que les vraies sangsues ne sont pas inquiétées. L’impunité est le mode de gouvernance sous le régime IBK avec Dr Boubou CISSE comme chef d’équipe. L’indifférence du Président de la République face aux multiples problèmes qui assaillent le peuple fait que les Maliens dans une grande majorité commencent à regretter Soumaila CISSE. Celui-ci incarne l’espoir aujourd’hui, pensent des Maliens visiblement remontés par les mauvaise pratiques et l’indifférence dans la crise de l’école.
Boubou n’a pas comblé les attentes. Il doit s’en aller pour de bon, se plaisent à dire des Maliens. Selon eux, le gouvernement de mission a échoué sur tous les plans. Son seul mérite est d’avoir réussi à organiser les élections législatives. Une chose rendue possible surtout par la pugnacité du ministre de l’Administration du territoire. Les plus virulents critiques soutiennent que le gouvernement pilote à vue. Ce que le mentor d’IBK a pourtant reproché à des régimes dans un passé récent. Aujourd’hui le pouvoir est dos au mur pour les multiples impasses dans lesquelles il se trouve. N’est-ce pas au pied du mur que l’on reconnaît le vrai maçon ? Le gouvernement de mission a montré ses limites. Cela est un constat que nul au Mali ne peut nier. Le bilan de Boubou n’est pas reluisant selon des Maliens qui réclament avec insistance le changement.
LAYA DIARRA
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