Dans l’optique de renouveler l’Assemblée nationale pour la sixième législature, le Mali a organisé des élections législatives dont le premier tour s’est déroulé le 29 mars et le second, le 19 avril 2020. Ces élections ont été entachées par beaucoup d’irrégularités et d’entorses aux règles qui régissent la bonne organisation des élections. A cette donne s’ajoutent le tripatouillage des urnes, le renversement des voix par l’administration et la non prise en compte des requêtes par la Cour constitutionnelle.
Les circonscriptions électorales que notre collectif défend sont au nombre de vingt.
Il s’agit des circonscriptions de Bafoulabé, Bougouni, des Communes I, V, et VI, Kati, Nara,Sikasso, Ségou, Macina,n Mopti, Djénné,Tenenkou, Koro, Youwarou, Douentza, Tombouctou, Gourma Rarhouss, Diré et Yélémani.
Le Collectif vise la dissolution de l’Assemblée nationale ou la prise en compte des plaintes et des requêtes par l’administration et par la Cour constitutionnelle. Les dysfonctionnements sont de plusieurs natures. Si rien n’est fait, ces entorses mettent en péril la démocratie au Mali. C’est pourquoi dans le mémorandum, le Collectif mentionne les contentieux, un apr un pour être conforme à l’esprit de chaque circonscription électorale.
« De façon succincte, le Collectif a tenu également à vous exposer par groupage des cas similaires : cas des victimes du 1er tour ; cas des victimes de l’administration locale (préfets ou sous-préfets) ; cas des victimes de la Cour Constitutionnelle.
« A ce niveau, il y a deux types :
- Les candidats victorieux à l’issue des résultats provisoires proclamés par la Cour par l’administration territoriale qui ont été disqualifiés au profit du parti au pouvoir ;
- Les candidats dont les requêtes n’ont pas été examinées ou ont été mal examinées par la Cour constitutionnelle.
Pourtant les mêmes requêtes sont prises en compte quand il s’est agi du parti au pouvoir. »
Boubacar Diarra
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