À l’instar de plusieurs pays du monde, le Mali fait face à l’épidémie de coronavirus. Un fléau qui ravage pour obliger les États à s’imposer de mesures fermes. Ailleurs, des personnalités testées positives ont été confinées[1] pour éviter la contamination, voire la propagation. Ce fut le cas au Burkina Faso, un pays voisin. Là, deux ministres ont observé ce confinement.
Au Mali, s’il est établi que le gouvernement a adopté un certain nombre de dispositions, il serait avantageux de mettre à profit les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de la Communication (NTIC). Et cela, pendant le Conseil des ministres hebdomadaire. Cette option a l’avantage de mettre les ministres, le Président de la République et le Premier ministre à l’abri de tout risque.
Cette opportunité mérite une réflexion sérieuse quand on sait combien il est évident que les ministres et le Président de la République, avant de se retrouver au conseil, auront été en contact avec l’extérieur. Il s’agit de la famille, des collaborateurs directs et d’éventuels visiteurs au bureau. Le bon sens, selon certains, doit les conduire à privilégier l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information lors du conseil des ministres. Ces Maliens qui suggèrent cette disposition le font parce qu’ils sont conscients du danger auquel ces personnalités peuvent s’exposer par le contact physique dans un pays qui a enregistré quelques cas de la maladie. C’est une question que le Ministre Yaya SANGARÉ et la ministre kamissa CAMARA doivent étudier avec tout le sérieux possible.
Il est de leur devoir de s’impliquer à promouvoir le secteur à travers la valorisation des outils. Dans un passé récent, un membre du gouvernement avait tenté une bonne expérience dans son domaine. Il s’agissait du ministre Arouna Modibo TOURE du temps qu’il avait la charge du département de l’Économie Numérique et de la Communication. C’était lui Arouna Modibo TOURÉ qui avait, en son temps, imaginé la politique de doter tous les ministres en tablette pour les conseils. Tout le monde avait apprécié l’idée y compris le Président de la République. D’ailleurs, IBK se plaisait à brandir et manipuler sa tablette : tout téléspectateur du JT pouvait contempler cet outil à l’heure du journal. Aujourd’hui, avec le CORONAVIRUS, la question est plus que d’actualité.
L’initiative serait nécessaire voire géniale pour non seulement une efficacité dans le travail mais aussi pour la protection des administrateurs contre la contamination. Aux ministres Yaya Sangaré et Kamissa Camara de s’efforcer à convaincre les autres autour de cette innovation, en cette période très délicate où trône la pandémie. CORONAVIRUS n’a-t-il pas imposé couvre-feu dans le pays ! Qui plus est, un changement des horaires de travail est survenu au sein des services publics et parapublics.
Le Sénégal a fait un pas dans ce sens. Le dernier Conseil des ministres s’est tenu en vidéo-conférence. Le Président Macky SALL a promis que désormais se serait la règle jusqu’à la fin de la pandémie.
LAYA DIARRA
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