De sources credibles, le Chef d’Etat-major général des armées CEMAG a radié 25 recrues du contingent 2019 des quatre (4) centres de formation commune de base. Motif : inaptitude physique. Après un temps de séjour au centre d’instruction, les recrues sont soumises à la visite d’arrivée. C’est ainsi que certaines ont été reconnues inaptes : elles ont fait leur visite de départ sous la supervision d’un de leurs parents. Au Mali, il est connu que les jeunes recourent à toutes sortes d’acrobaties pour trouver un emploi.
Beaucoup choisissent le métier des armes. Ils sont très nombreux à vouloir intégrer la police ou la gendarmerie qui rapporteraient plus d’argent, d’autres s’incorporent faute d’avoir mieux. Le problème demeure dans le fait que les jeunes vont dans l’armée sans en avoir la vocation. « Je n’ai pas autre chose donc je m’enrôle. », s’amusent à dire certains.
Et ils font de tout bois tout feu. C’est ainsi que l’on retrouve dans les rangs des jeunes inaptes qui réussissent par des arrangements à se retrouver parmi les recrues. La pratique est fréquente dans le recrutement à la police. Cette année, une femme s’était retrouvée en état de grossesse après quelques mois de l’engagement.
Pendant la période de formation, elle avait accouché.
L’armée est plus rigoureuse. Le chef d’Etat major vient d’en montrer la preuve : il a congédié vingt-six jeunes recrues des différents centres de formation commune. Un grand coup de balai pour se faire bonne conscience. Prions maintenant que ces jeunes ne soient pas remplacés par des protégés de la hiérarchie. De telles pratiques sont courantes au Mali.
LAYA DIARRA
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