La carte « laissez-passer » de la presse qui avait été accordé par les autorités en charge de sécurité intérieur pour spécialement le couvre-feu est en passe d’être falsifiée par d’autres individus à des besoins personnels. D’ores et déjà les forces de sécurités veillant au strict respect du couvre-feu et disposent de stratégies pour mettre la main sur les auteurs de cette pratique de faux et usage de faux.
En instituant le couvre-feu sur l’ensemble du territoire, les autorités en charge de la sécurité intérieur ont en même temps autorisés des fonctionnaires comme les médias à vaguer librement à leurs occupations en toute circonstances à condition d’être muni d’une carte. La carte dite de « laissez-passer » est le fruit d’un accord entre les responsables en charge de la sécurité et ceux des faitières de la presse dans toutes ses composantes. La carte en question se présente sous une forme rectangulaire sur fond rose avec en tête la direction générale de la police. Le rappel du décret instituant le couvre-feu, le N° de la Carte et la signature du directeur général de la police en la personne de l’inspecteur général Moussa Ag Infahi. Ne disposant pas du nom et du prénom voire la photo d’identité du titulaire, cette carte fait aujourd’hui l’objet de falsification par des individus à Bamako.
L’annonce à été faite à nos soins par un agent de police en patrouille dans la nuit du 26 au 27 avril dernier. A notre tour de contrôle, il a aperçu une carte de « laissez-passer » de la presse, l’agent de police disait ne pas être convaincu de la qualité de journaliste titulaire de la dite carte.
Par conséquent, il a exigé l’exhibition d’une autre carte de presse qui prouvera à suffisance la qualité de journaliste du titulaire. Après cette confirmation, l’agent de police lui expliqua que « cette mesure, parmi tant d’autre, fait suite au fait que plusieurs personnes disposent d’une même carte à provenance douteuse. Et gare à la personne qui se fait surprendre dans ses pratiques de faux et usage de faux, aura à faire à la justice » a-t-il ajouté.
C’est le lieu de lancer une alerte à des hommes et femmes de médias d’avoir en eux une carte de presse ordinaire en plus de celle du couvre-feu. C’est le lieu également de lancer un vif remerciement aux forces de sécurités pour cette initiative qui est destinée à protéger les médias. Informé pour la circonstance, le premier responsable de l’ASSEP en la personne de Mr Bassidiki Touré dit avoir pris bonne note de cette situation. Il a promis de rentrer en contact avec le département de la sécurité et la protection civile pour des dispositions à prendre.
Mohamed. T
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