Les multiples crises qui se coïncident actuellement dans notre pays peuvent non seulement affecter le peuple mais aussi et surtout ralentir le développement auquel il aspire. C’est pourquoi, face à la crise multidimensionnelle au nord et au centre, le trouble sanitaire et socio-politique en cour, déjà, beaucoup de maliens s’inquiètent quant à l’amorce d’un développement durable.
Les crises peuvent advenir dans un pays. Ils sont gérés par le gouvernement sans freiner le développement. Sauf que le cas malien inquiète. Il se passe de tout commentaire. D’abord la crise du nord. Elle est connue de tous. Elle mérite de voir un dénouement. Peu importe le prix a y mettre.
Les politiques n’ont pas réussi à en trouver la solution. Le pays en perd le contrôle.
Ensuite celle du centre. Elle tire sa source du nord. Les pertes en vies humaines dépassent l’entendement. Mais la gestion est différente. Le peuple estime que l’armée doit forcement être en mesure de mettre hors d’état de nuire les bandits de grand chemin. La crise sanitaire mondiale a également eu des impacts négatifs sur notre pays. Elle a eu son corollaire de fermeture des frontières terrestres, maritimes ferroviaires et aériens. Aucun secteur de développement n’a tenu tête. Voilà un facteur aggravant de la pauvreté. Et à présent, personne ne saurait en prédire la fin.
Le trouble sociopolitique dans lequel le pays vient de plonger risque d’apporter un peu plus à l’inquiétude des peuples. Les conséquences graves vont certainement peser sur le développement du pays. Face à l’épée de Damoclès qui guette, on s’interroge sur le comment on est arrivé là. Plusieurs formes de crise se regroupent en un seul. Il y a lieu de faire un sacrifice. Un éveil des consciences s’avère nécessaire pour qu’on se mette ensemble. On ferait un front commun pour un objectif commun. Et c’est dans cette formule que chacun et chacune tire son épingle du jeu. On espérera aspirer à un changement. Le désespoir se muerait en espérance.
Mohamed Traoré
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