Nouhoum KEITA, coordinateur général du cercle de réflexion, le rassemblement et l’action patriotique, à travers un message sur les réseaux sociaux, ont dénoncé la sortie de l’ambassadeur des USA. Selon M. KEITA, cette sortie s’inscrit dans le cadre d’une attaque concentrique préparée et mise en œuvre par certains acteurs internationaux, soi-disant « Amis du Mali et du peuple malien ».
Le coordinateur général a rappelé les missions du collectif à savoir :
- participer à l’analyse des réalités et problèmes économiques, sociaux, politiques et culturels du Mali sur des bases scientifiques;
- contribuer au décryptage des opinions, attitudes et comportements des différents acteurs impliqués ou concernés, qu’ils soient conscients ou non des enjeux et défis de l’heure;
- aider à identifier rigoureusement et souligner les vrais enjeux et défis qui se posent aux Maliens engagés et déterminés à conjurer le péril qui plane sur l’État unitaire, républicain, démocratique du Mali et de la Nation malienne;
Selon Nouhoum KEITA, les États-Unis soutiennent d’un côté « l’appel de la délégation de la CEDEAO à reconsidérer les résultats des élections ayant fait l’objet de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle” et de l’autre coté, ils continuent de s’opposer à tout effort visant à imposer un changement anticonstitutionnel du gouvernement au Mali”.
En clair, à l’en croire, les États-Unis d’Amérique encouragent les Maliens à poser un acte anticonstitutionnel en retoquant l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sans recours possible en vertu des dispositions de notre constitution. Ainsi, ils prônent la reprise des élections législatives dans les circonscriptions électorales ayant fait l’objet de révision par l’arrêt de la Cour Constitutionnelle. Mais ils s’opposent à tout changement anticonstitutionnel au Mali.
Selon M. KEÏTA, il est évident que cette position écarte le choix libre et souverain des Maliens dans sa coopération bilatérale avec notre pays. “Les Maliens sont en droit de se demander ce que veut réellement cet ami du Mali en prenant une position aussi contradictoire. Il veut nous aider à préserver et renforcer la stabilité institutionnelle ou plutôt à violer notre loi fondamentale pour les besoins d’un agenda extérieur caché” s’interroge Nouhoum KEITA.
Ben Chérif
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