Le scrutin du deuxième tour des élections législatives est rentré dans l’histoire le dimanche 19 Avril 2020. Après le dépouillement, face désormais aux rumeurs et tendances. Arrivé au deuxième tour à Bougouni, l’ancien président de l’APCAM, M. Bakary Togola, selon les premières tendances qui nous viennent, serait en passe d’être à l’Assemblée Nationale pour le compte de la nouvelle législature.
Présenté sous la bannière de l’alliance RPM-URD-MPM, Bakary Togola était en concurrence au second tour avec l’alliance CDS-Mogotiguiya-Adema-Pasj-Codem. Meme si l’homme est connu comme un magnat qui aurait fait fortune dans l’or blanc et toujours en prison, il caracole en tête des chiffres provisoires à notre possession. Cette situationde prisonnier ne l’a pas empêché de rêver aux portes de l’Assemblée nationale.
Selon les tendances, Bakary Togola passe avec 45481 voix contre 44846 voix pour l’alliance rivale ; soient 50, 20% contre 49, 80%.
Alors qu’au premier tour, l’entourage de l’ancien président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), M. Bakary Togola attendait le délibéré de la justice pour une demande de liberté provisoire. Ils espéraient que Bakary Togola obtiendrait la liberté provisoire introduite par ses avocats afin de lui permettre de prendre part au reste de la campagne des élections législatives auxquelles il est candidat dans la localité de Bougouni. Malheureusement, cette demande avait été rejetée. Néanmoins, son colistier, Zoumana N’Dji a battu un travail double pour relever le défi. Ce qui montre un espoir pour eux d’être à l’Assemblée Nationale dans les jours à venir. Désormais les nouvelles portes qui s’ouvrent pour le richissime homme politique peuvent-militerpour sa libération. Car nul ne doute de la légitimité parlementaire à laquelle beaucoup de candidats ont entamé cette aventure l législatives.
Pour rappel, l’ancien président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), M. Bakary Togola est en prison dans l’affaire des ristournes de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton. C’est le jeudi 12 Septembre 2019 qu’il a été entendu par le Procureur du Pôle Economique et Financier, M. Mahamadou Kassogué pour qui, nul n’est ne saurait être au-dessus de la loi. Depuis, il est entre les mains de la justice.
Faut-il le rappeler, depuis sa prise de fonction, le Procureur du Pôle Economique et Financier, M. Mahamadou Kassogué a rassuré l’opinion nationale et internationale de ce qui suit : ‘’Nous arrivons à un moment où beaucoup d’affaires de corruption sont révélées ou dénoncées tant dans le rapport 2018 du Vérificateur Général qui vient d’être publié que dans la presse et par des lanceurs d’alerte. Un moment où la corruption dans notre pays est fortement évoquée dans l’actualité nationale et internationale. Nous arrivons aussi dans un contexte difficile, un contexte de suspicion généralisée, où la corruption constitue un sujet de préoccupation nationale, une question existentielle pour l’avenir même de notre pays. Cela est d’autant plus vrai que, plus une société est corrompue, plus elle est en voie de décomposition’’. Ce qui est sûr et certain, sous ce procureur, beaucoup de barons ont été écoutés et mis en prison.
Si la victoire de l’ancien président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), M. Bakary Togola est confirmée par la Cour Constitutionnelle, nul ne doute que l’adage selon lequel “on peut quitter de la prison pour la présidence” , tel Nelson Mandela .
Et Bakary Togola est déjà en route pour l’Assemblée nationale.
BEN CHERIF
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