Considérée comme une ville rebelle, une fois de plus, la jeunesse de Kita a créé la surprise. De bonnes sources, la journée du lundi 29 juin a été hautement mouvementée. Les jeunes se sont insurgés contre la prolifération des bars et autres lieux de débauche. Tout serait parti des constats faits à Kita-gare. Les narcotrafiquants disputent la place aux clients des cabarets. Le vice a tant perverti la jeunesse ! Les agressions et assassinats… C’est tout cela qui a irrité les jeunes : aussi, ont-ils décidé d’organiser une marche de protestation de la préfecture le lundi dernier.
L’objectif de cette action est d’amener les autorités à mettre fin à ce fléau. Selon ce qui nous a été rapporté, les jeunes en ont profité pour dire qu’ils ne voulaient plus voir les maquis et cabarets ouverts à Kita-gare à 19 heures.
Mieux, ils auraient demandé aux maires et au préfet de faire en sorte que tous les lieux de débauches soient dégagés de ces lieux.
Le préfet, qui a rencontré le groupe de jeunes, aurait promis de porter ces doléances à la réunion hebdomadaire. Il s’impliquerait dans les mesures à prendre immédiatement pour garantir la quiétude à la population. Il faut préciser que la cité de l’arachide est devenue un centre de concentration humaine avec l’arrivée massive d’étrangers. Très spécifiquement, les Nigérianes et les Guinéennes se livrent au vieux métier. Le métier attire des jeunes désœuvrés. Ils se laissent séduire par le proxénétisme. Ainsi, ils contribuent à y instaurer une insécurité sans précédent. Qu’a-t-on constaté à Kita depuis quelques années : les maquis et autres lieux de débauche pullulent. Les orpailleurs de Kayes se replieraient sur la ville pour leur hobby. La cité risque de devenir un Far –West, style malien. C’est tout cela que la jeunesse consciente de Kita rejette. Pour mieux faire, elle a organisé la marche du lundi passé.
LAYA DIARRA
Leave A Comment