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DÉTOURNEMENT DE VIVRES AU MINISTÈRE DE LA SANTE: LE CHARGE DE MISSION EN QUESTION SERAIT ACCUSE A TORT ET VICTIME DE SA BONNE FOI

Depuis le vendredi 29 mai 2020,  dans un communiqué du ministère de la santé, on fait état  d’un  présumé détournement de vivres impliquant un chargé de mission du département. Ce dernier aurait vendu des vivres destinés aux malades du covid19. Sans chercher à comprendre les faits réels, le ministère, dans ce communiqué a suspendu l’agent. Et pourtant, il n’en est rien. Le chargé de mission voulant faire bien son travail, certaines personnes mal intentionnées l’ont interprété autrement son geste. Il a été vilipendé et accusé à tort.    

 100 tonnes de riz et 145 tonnes de céréales ont été données au ministère de la Santé et des affaires sociales pour la prise en charge du personnel soignant et des malades de la Covid-19 et leur Contact.  Une partie de ce stock, qui était destiné à la Direction régionale de la santé du district s’est retrouvée mystérieusement devant le magasin d’une commerçante de céréales de la place dénommée Mme Fanta Diarra. Mme Diarra était également chargée de transporter lesdits stocks vers le Direction régionale de la santé. Comment ces céréales se sont-elles retrouvées dans le magasin de cette dame ?

En réalité, ce n’est pas le chargé de mission qui devrait distribuer ces vivres.

La distribution était confiée à la Direction régionale de la santé. Cette structure, dans une correspondance datée du 14 mai 2020 adressée au ministre commissaire de la sécurité alimentaire, explique que la Direction régionale de la santé ne pouvait pas distribuer ces vivres compte tenu de plusieurs raisons évoquées. C’est ainsi que le secrétaire général du ministère de la santé a demandé à l’un de ses chargés de missions de s’en occuper. Voilà comment notre chargé de mission se retrouve à la tâche. Ces vivres étaient en grande quantité. Et la question de stockage devenait un casse-tête. Puisse que la date de distribution n’était pas encore arrivée, il fallait trouver un endroit où stocker les vivres. Dans un premier temps, le chargé de mission a demandé à l’OPAM, l’organisation qui a fait le don, de garder ces vivres jusqu’au démarrage de la distribution. Malheureusement, l’OPAM a fait comprendre qu’il serait difficile de stocker ces aliments après émission de facture, donc impossible ! Le voilà bloqué, c’est ainsi qu’il a eu l’idée d’aller vers certains grands marchands afin de stocker ces vivres dans leurs magasins.  

 Les gens et certains de ses ennemis ont commencé à soupçonner, à raconter des choses partout sur les réseaux sociaux : détournement, vente, et autres maux. Le ministère de la santé,  pris de peur, a aussitôt fait un communiqué pour suspendre le chargé de mission sans même prendre la peine de vérifier les faits.

 Voici la version du chargé de mission. Selon  notre analyse, Une enquête minutieuse au préalable ne devait-elle pas être menée  en amont? D’ailleurs le communiqué précise que rien n’a disparu dans ces vivres.   En ce qui concerne le chargé de mission, sa version des faits tient la route et semble être la bonne, car pour l’heure rien ne prouve qu’il a fait un détournement.              

 

ALY COULIBALY

By |2020-06-01T14:55:33+02:00juin 1st, 2020|ACTUALITE, SANTÉ|0 Comments

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