L’insécurité résiduelle persiste dans les régions du nord en dépit de la signature d’un Accord censé ramener la paix.
Si la CMA respecte son engagement de mettre fin aux hostilités, il n’en demeure pas moins qu’elle éprouve d’énormes difficultés à empêcher des groupuscules armés d’opérer sur les routes dans la quasi-totalité des trois régions : Tombouctou, Gao et Kidal. Ceci est d’autant plus vrai qu’on assiste à une montée de la violence depuis que les autorités maliennes ont décidé d’engager un processus pour élire les nouveaux députés à l’Assemblée Nationale.
Il a été rapporté que les anciens rebelles ne voulaient pas de ces élections maintenant quand bien même certains se sont inscrits dans la dynamique en soutenant des listes de candidats. Le constat a été établi que des incidents ont émaillé le déroulement du scrutin des législatives du 29 mars dernier. Mieux encore, dans la localité de Ménaka, il a été rapporté que des hommes armés ont attaqué les services de l’EDM faisant trois victimes au sein des forces de défense.
On parle d’un garde qui a perdu la vie et de deux autres blessés dans cette attaque qui a eu lieu à Ménaka
Cet incident intervient quelques heures seulement après de violents combats entre l’armée et les terroristes dans la région. Il s’agit de Bamba dans le cercle de Bourem région de Gao, où l’on a déploré une vingtaine de morts au sein de nos forces régulières après un assaut nourri.
LAYA DIARRA
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