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ELECTIONS LEGISLATIVES 2020 : LE GOUVERNEMENT RASSURE LA TENUE DES ELECTIONS, MAIS PRECISE QUE LES NOUVELLES REGIONS NE SERONT PAS CONCERNEES

 

Les élections législatives maliennes de 2020 se dérouleront les 29 mars et 19 avril 2020 après plusieurs années de reports afin de renouveler les 147 membres de l’Assemblée nationale du Mali. Le porte-parole du gouvernement Yaya Sangaré en a fait l’annonce il y a quelque deux semaines. La clôture des dépôts de candidature s’est faite le 13 février dernier. Le lendemain de cette clôture, le gouvernement a convié les médias à conférence de presse afin de faire une large communication et une lumière sur les préparatifs des prochaines élections législatives. Cette conférence s’est tenue au ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Elle était animée par le Ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement Yaya Sangaré, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation Boubacar Alpha BAH. Pour le gouvernement, toutes les dispositions sont prises pour la tenue de ces élections, mais il annonce que les nouvelles régions ne sont pas concernées.  

 Le scrutin des élections législatives dont le premier tour est prévu le 29 mars prochain aura bel et bien lieu. C’est ce qui ressort de la rencontre, vendredi 14 Février, des membres du gouvernement avec la presse. Au cours de la rencontre qui a permis au département de l’administration territoriale et de la décentralisation d’entretenir les journalistes sur les préparatifs des élections, le gouvernement a levé toute équivoque sur les appels au report et la participation des nouvelles régions au processus.

Pour le gouvernement, les nouvelles régions administratives du Mali ne seront pas concernées par les élections devant aboutir au renouvellement de l’assemblée nationale. « Pour tenir les élections dans ces nouvelles régions, il faut déterminer et connaître le nombre de cercles et de communes de chacune de ses régions. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui » a dit le ministre porte-parole du gouvernement, M. Yaya Sangaré.
Dans un communiqué publié ce 25 janvier, relatif à la convocation du Collège électoral pour la tenue des élections législatives, le comité directeur de la CMA, avait posé des conditions pour la tenue des élections dans la partie septentrionale du pays.
« La CMA informe l’opinion nationale et internationale, conformément à toutes les positions observées depuis 2017 dans ce cadre qu’elle ne peut participer dans les conditions du calendrier actuel à des élections dont le collège est déjà convoqué pour un premier tour du scrutin fixé au 29 Mars 2020. Nonobstant la prise en compte du bien-fondé de la Résolution n°1 du Dialogue National Inclusif portant sur la nécessité d’organiser dans les meilleurs délais des élections législatives, la CMA réaffirme que sa participation reste sous réserves de : La diligence d’engager le processus de la réorganisation territoriale et du nouveau découpage administratif ; La prise en compte et en charge dans le prochain processus électoral des Régions de Taoudéni et de Ménaka en plus des Cercles d’El-Moustarat et d’Achibogho dont l’organisation territoriale a été adoptée par le Gouvernement en Conseil de Ministres depuis le 28 Février 2018 ; La possibilité de faire participer les centaines des milliers des réfugiés et déplacés internes », disait le communiqué.

Le gouvernement et la CMA ont-ils trouvé un terrain d’entente? En tout cas, le porte-parole du gouvernement rassuré que des listes de candidats à cette élection ont été enregistrés partout dans le pays même à Kidal.

Il faut souligner que plusieurs partis et mouvements continuent d’émettre des inquiétudes, surtout sur le plan sécuritaire, pour eux le pays n’est pas stable pour la tenue de ces élections. Certains mêmes évoquent des violations et que si le gouvernement persiste, les députes qui seront élus, ne seront pas élus, mais nommés par une ambition gouvernementale.

 

Ce qui n’est pas l’avis du gouvernement. Pour lui, c’est dans ces mêmes conditions qu’en 2013 et 2018 que les présidentielles se sont tenues, alors pourquoi pas 2020 ? Le gouvernement demande aux forces vives et aux populations d’avoir confiance aux autorités et aux institutions qu’elles ont mises en place. Pour le gouvernement certains disent une chose et en même temps disent le contraire, car les mêmes qui s’inquiètent, on tous déposé leur candidature, donc pourquoi ont il peur ? Rappelons que le 27 février prochain, la liste officielle des candidats retenus sera affichée par la cour constitutionnelle et si les choses se passent bien les campagnes vont démarrer le 7 mars 2020.

ALY COULIBALY

By |2020-02-17T14:55:51+01:00février 17th, 2020|A LA UNE, ACTUALITE|0 Comments

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