Les affrontements relatifs aux élections législatives ont conduit à une situation atroce qui fut caractérisée par une crise juridique et politique. La dissolution de l’Cour constitutionnelle est une perspective. La Cour constitutionnelle n’existait point qu’en théorie et le pays est privé de gouvernement depuis un mois.
Des négociations sont en cours pour une sortie de l’imbroglio à travers le dialogue. Le peuple s’attend à des prises de position pour sortir d’une telle atrocité. On ne peut forcer la démission des institutions issues des urnes ni même celle des juges. Mais ces institutions sont désavouées et ne jouissent plus de la légitimité requise. Ceci est aussi blanc que le kaolin : le départ du Président n’est pas une solution. Nul doute : le Mali est au bord du gouffre. De ce fait, seul le dialogue peut sauver le pays. Au cas contraire, un coup d’Etat serait catastrophique, voire fatal pour notre Maliba. Les autorités compétentes doivent se concerter pour faire le choix entre les candidats proposés par la société civile, le groupement des partis politiques. Cette méthode permettra une reconstitution de la Cour dont la légitimité ne pourra plus être contestée. C’est le préalable de toute sortie de crise.
La désobéissance civile qui a eu lieu à Bamko. L’on a déploré des morts et des blessés. Mais, mais pourquoi continuer de telles atrocités. Il n’est caché de personne, que seul le dialogue peut apaiser les tensions. Au cas contraire, un coup d’état serait vraiment fatal pour le Mali. Pour une résolution qui sauverait le pays en voie du développement, le Président doit, de son propre chef, mener se résoudre à déposer les armes. Il faut noter que ces troubles violents ne nous mènent nulle part, au moment où nous sommes accrochés à la seule décision de destituer le Président, IBK. Pour un meilleur climat social, le Président ne doit-il pas se retirer avec l’honneur, avec l’honneur d’avoir sauvegardé la démocratie. Selon nos sources, il a lui-même placé le Mali au-dessus de tout : Le Mali d’abord. Que la paix règne sur le pays.
AWA BERTHE
Leave A Comment