Depuis que le M5-RFP a décrété la désobéissance civile que Bamako et les régions, les badauds et malfrats jubilent. Surtout, ils se font entendre. Le contrôle de la sécurité n’échappe-t-elle pas aux forces de sécurités ?
La question de l’insécurité à Bamako et environs défraie la chronique. La preuve, au lendemain de la décision de désobéissance civile, les attaques à mort sur de paisibles citoyens se multiplient. Ces citoyens sont tués pour leurs biens. Plus d’un a déjà perdu la vie. Les forces de l’ordre interviennent toujours après les forfaits. Du coup, on ouvre des enquêtes afin d’en détecter les causes, identifier la bande et le mode opératoire.
Avec la fête de Tabaski qui se profile à l’horizon, il y a à douter si les forces de sécurité peuvent satisfaire les attentes de la population. Le phénomène a déjà pris de l’ampleur. On peut s’attendre à une recrudescence des attaques, des vols et des pillages. Pire, certains bandits sont capables d’agresser les familles : escalader le balcon de l’étage pour aller fouiner dans les armoires pour des bijoux. Les moutons aussi peuvent être ciblés.
Les bandits n’attendent que l’opportunité, même sous la pluie.
C’est pourtant logique que, même en temps ordinaire, la vigilance soit de mise permanemment. Que la mobilisation soit totale en cette période plusieurs fois trouble. Les forces de sécurités doivent se battre à mériter la confiance que le peuple a placée en eux. Elles se montreraient capables de relever le défi. Et cela, malgré l’absence de gouvernement. Elle resterait mobilisée comme pendant le le couvre- feu. En ce moment, les rues de Bamako et environs étaient prises par la police, la garde nationale et la gendarmerie. Le contexte actuel l’exige. Dans ce cas, les citoyens fêteraient dans un climat de calme maximal.
Mohamed Traoré
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