/, ACTUALITE/GRANDE MANIFESTATION DE DEMAIN POUR LA DEMISSION DU PRESIDENT IBK : LE COLLECTIF DES ENSEIGNANTS GREVISTES, LES FRUSTRES DES ELECTIONS LEGISLATIVES DE BAMAKO ET AILLEURS ET LA PLATEFORME PCC PRETS A GONFLER LE RANG !

GRANDE MANIFESTATION DE DEMAIN POUR LA DEMISSION DU PRESIDENT IBK : LE COLLECTIF DES ENSEIGNANTS GREVISTES, LES FRUSTRES DES ELECTIONS LEGISLATIVES DE BAMAKO ET AILLEURS ET LA PLATEFORME PCC PRETS A GONFLER LE RANG !

Malgré les appels au calme de certaines organisations de la société civile, voire de demande de sursis sur la grande manifestation du vendredi 05 juin 2020 pour réclamer la démission du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, les initiateurs (FSD, CMAS, et EMK) restent déterminés, engagés, à aller jusqu’au bout.  Ce qui explique qu’ils maintiennent la présente manifestation dénommée : Grand Rassemblement pour le Sursaut National”. Du coup, ils peuvent compter sur le Collectif des enseignants grévistes, les frustrés des élections législatives de Bamako et ailleurs pour gonfler leur rang.

De multiples négociations, de multiples tractations ont été menées pour que les initiateurs de la grande manifestation sursoient à cette décision. Ils tiennent à leur objectif d’aller à la démission du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Les choses semblent dépasser des limites de non retour.

Le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), l’Espoir Mali Koura et la Coordination des Mouvements et Associations des Sympathisants de l’Imam Mahmoud DICKO (CMAS) voient leur crédibilité en jeu s’ils renoncent à cette mobilisation. Avec eux, de nombreux autres mouvements, associations, et syndicats fondent aujourd’hui leur espoir sur eux. Donc, en acceptant de surseoir à ce rassemblement, ils décevront plus d’un autant dans leur camp mais que dans le camp de leurs sympathisants. C’est pourquoi, on peut dire que l’annonce du collectif de CMAS, FSD et EMK serait devenue une voiture sans frein.

Selon plusieurs observateurs, la Cour Constitutionnelle avait lancé un appel à l’endroit du Gouvernement d’empêcher une telle manifestation.

Mais le Gouverneur du district n’a eu d’autre choix que de l’autoriser même si les conséquences pourraient être désastreuses sur le plan sanitaire. Car, la marche aura lieu à un moment où la crise sanitaire a atteint un niveau très inquiétant dans notre pays, principalement dans la capitale.

Aujourd’hui, des Maliens accordent un intérêt spécifique à cette mobilisation. Aussi, le Collectif “CMAS, FSD et EMK” peut-il compter énormément sur plusieurs groupements. Parmi eux, les syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016, surtout des électeurs des législatives 2020, frustrés. Ces électeurs ont du grief contre l’élimination de leurs candidats par la Cour Constitutionnelle au second tour alors qu’ils se voyaient vainqueurs. A ceux-ci s’ajoutent aussi des membres et militants des mouvements, partis politiques et des Plateformes qui ont vu leurs mentors arrêtés ces derniers temps pour leurs opinions notamment du parti FAD de Nouhoum SARR, de la Plateforme contre la Corruption et le Chômage (PCC) du Pr. Clément DEMBELE et d’autres.

Maintenant, si les initiateurs n’ont pas accepté de renoncer à leur projet de mobilisation contre le régime d’IBK et qu’ils détiennent désormais l’autorisation du Gouverneur du district de Bamako, alors, la balle est dans le camp du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Gal. Salif TRAORE, pour un meilleur encadrement du rassemblement, donc, la sécurisation des manifestants et de leurs biens dans un cadre professionnel. Car, ils seront nombreux des Maliens frustrés du régime qui répondront massivement à cet appel. Et pour un fétu fait, ce grand rassemblement pour un sursaut national peut tourner au désastre. Le Mali n’en a pas besoin aujourd’hui.

Boubacar DIARRA

By |2020-06-04T16:09:55+02:00juin 4th, 2020|A LA UNE, ACTUALITE|0 Comments

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