HERESIE DANS LA DIFFUSION D’UNE VIDEO : LE PRECHEUR BANDIOUGOU DOUMBIA ARRETÉ SUR PLAINTE DU PROCUREUR

C’est arrivé dans la matinée d’hier, lundi 17 février 2020. Le prêcheur malien, Bandiougou Doumbia, un homme controversé, a été mis aux arrêts par la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ). Son arrestation intervient après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo réalisée et dans laquelle le jeune leader religieux, en plus de faire l’apologie du terrorisme, adresse des propos virulents à l’endroit du Président de la République IBK.

La vidéo a suscité une vive indignation au sein de l’opinion qui en appelle au sens de la responsabilité des autorités du pays. Cela, pour ne pas cautionner l’impunité dans les dérives. C’est ainsi que des sources affirment que le prêcheur qui a des antécédents dans le discours sarcastique, a été interpelé par la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ). Il faut rappeler que dans un passé, le prêcheur Doumbia avait eu des déboires pour ses propos outranciers envers les autorités.

Pour être un proche des organisations religieuses dont nul n’ignore l’influence dans ce pays, les autorités s’étaient montrées indulgentes à son endroit à l’époque. Et, le prêcheur n’avait pas eu trop d’ennuis quand bien même son arrogance faisait qu’il était au centre de toutes les conversations. Il est membre de l’Union des Jeunes Musulmans du Mali (UJMA) présidée par l’imam Macky Bah, non moins membre du bureau du Haut Conseil Islamique du Mali.

Ce statut, de l’avis de tout malien, ne le met pas au-dessus de la loi. En plus de faire l’apologie du terrorisme, Bandiougou est allé très loin dans la vidéo diffusée avant-hier. Il s’attaque à la Première Institution de la République incarnée par le Président de la République IBK.  C’est pourquoi, il est important que les leaders religieux se désolidarisent de Bandiougou dans la production de cette vidéo pour que les hautes autorités maliennes puissent aller jusqu’au bout dans la sanction. Cela a l’avantage d’éviter des comportements du genre dans le futur. C’est une condition pour que l’autorité de l’Etat puisse s’affirmer dans un pays de libertinage.

LAYA DIARRA