Dans la nuit du samedi 18 avril 2020 à 21 h 12, deux jeunes ont braqué une quincaillerie sur la route du 30 m de Niamakoro. Le propriétaire de la quincaillerie a perdu son argent mais l’un des braqueurs a été violemment tabassé par la masse : celle-ci l’a mis dans un état de mi-vie mi-mort.
Pendant que l’un pointait une arme sur le gérant de la quincaillerie, son coéquipier ramassait l’argent dans le comptoir. En passant un riverain soupçonné de l’attitude du gérant a fait appel aux secours. Aussi tôt une foule s’est vite retrouvée devant la quincaillerie. Malheureusement pour le jeune qui portait l’arme, il a été tabassé à mort par les riverains. Entre temps, son coéquipier a pris la tangente avec l’argent après son forfait.
Le 10e arrondissement a été alerté de l’attaque mais le jeune est entre la vie et la mort. Personne ne sait s’il s’en sortira ou pas. L’affaire est actuellement entre les mains de la police du 10e arrondissement.
Malgré les mesures prises par les forces de l’ordre pour protéger les citoyens maliens, la capitale et ses alentours vivent dans la peur, pour cause, les multiples attaques sur les axes routiers principaux, dans les boutiques et même dans les domiciles. L’insécurité croît. Elle préoccupe les populations qui n’arrivent plus à dormir paisiblement. En février dernier, le directeur régionale de la police nationale du district de Bamako, contrôleur général Siaka Bouran SIDIBE, le lieutenant-colonel Alpha Yaya Sangaré, commandant régional de la gendarmerie de Bamako et le colonel Mamary Diakité, commandant de la compagnie de la garde nationale ont discuté à l’ORTM un thème : « Quelles solutions pour la quiétude des citoyens .»
Au cours de ce débat, le contrôleur général Siaka Bouram SIDIBE a affirmé que Bamako dispose de 17 commissariats et des efforts sont en train d’être faits pour la quiétude des citoyens. Il a ajouté que « Les forces de sécurité se battent à bras le corps pour lutter contre l’insécurité dans le district de Bamako. Des missions de patrouilles, des descentes policières suivies des arrestations, des saisies d’armes ont été menées par les forces de sécurité ces dernières semaines ».
Le directeur régionale de la police du district de Bamako demande la collaboration de la population qui peut aider la police nationale en appelant ces numéro, 80331, 80001115, pour la police nationale et 80001201 pour la protection civile. Malgré les dispositions prises par les forces de l’ordre, les populations de Bamako et ses alentours ne dorment qu’un œil. Personne ne se sent en sécurité à Bamako.
Youssouf Konaté
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