*04 AGENTS D’UNE ONG HUMANITAIRE ENLEVES PRES DE SARAFERE (CERCLE DE NIAFUNKE)
Sept (07) terroristes ont trouvé la mort avant-hier dimanche dans la région de Mopti. Ils ont été tués dans un accrochage avec des éléments de la garde nationale entre Kona et Sévaré selon les sources qui rapportent les faits. Les bandits, qui roulaient à motos, n’ont eu aucune chance face à la puissance de feu des éléments de la garde au cours de cet affrontement qui a eu pour théâtre le village de Sambre près de Kona.
A quelques kilomètres de là, mais cette fois dans le gourma du cercle de Niafounké, on rapporte que des agents d’une ONG humanitaire ont été enlevés par des hommes armés. Le rapt aurait eu lieu aux portes d’un village de la commune de Fitouga. Il faut préciser que l’enlèvement de la délégation du chef de file de l’opposition malienne s’est déroulée dans cette partie du pays ou des groupes armés circulent librement profitant de l’absence de l’armée malienne.
Doit-on penser que les hommes armés veulent défier l’armée malienne sur le terrain en cette période électorale ! L’information nous est parvenu qu’hier lundi aussi, l’agence BNDA de M’PESSOBA a été attaquée par des bandits armés
Un garde aurait été blessé à la tête lors de cette attaque qui n’a pas été revendiquée. Cette situation d’insécurité préoccupe au plus haut point les Maliens qui s’interrogent sur la stratégie que le président IBK entend développer pour sortir le pays de ce cycle infernal. Il faut rappeler que le président de l’URD, chef de file de l’opposition malienne, vit en séquestration il y a une dizaine de jours. Il a été enlevé en compagnie de certains de ses proches le mercredi 25 mars alors qu’il était en campagne dans le cadre des législatives 2020 au niveau du cercle de Niafounké dont il est le député sortant.
En plus de Soumaila CISSE, le maire de Koumaira Amadou Oumar KALOSSI demeure introuvable. Il serait entre les mains des hommes armés après qu’il est entré en contact avec eux pour mener les négociations en vue de la libération des otages. C’est son action qui aurait abouti à la libération des compagnons de Soumaila. Malgré sa séquestration depuis le mercredi 25 mars 2020, le chef de file de l’opposition malienne a été élu dès le premier tour du scrutin avec plus de 60% des voix.
Il faut rappeler encore qu’un sous-préfet malien et deux autres personnes ont été tués jeudi suite à l’explosion d’une mine dans le centre du pays. Pour tous ces faits, l’ONU s’alarme de l’aggravation des violences au cours des dernières semaines. Le sous-préfet circulant dans un convoi militaire a trouvé la mort quand son véhicule a sauté sur un engin explosif improvisé entre Korou et Dinangourou.
LAYA DIARRA
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