Les bandits armés ont frappé au nord-Mali avant-hier avec une infiltration dans la ville de Diré où ils ont ciblé le commissariat.
De bonnes sources précisent que 04 policiers ont été blessés au cours de cette attaque perpétrée dans la nuit du dimanche au lundi. Diré, comme toutes les autres localités du pays, est confronté à une véritable insécurité. Relevant de la région de Tombouctou, la ville n’est pas à l’abri des attaques de bandits depuis le déclenchement de la rébellion par les apatrides du MNLA et leurs acolytes d’AQMI. Ainsi, malgré un accord de paix censé ramener la paix dans les villes et villages du Mali, les actes criminels continuent. C’est ainsi que, dans le cadre des élections législatives 2020, de nombreuses agressions ont été perpétrées à la fois au nord et au centre. Pire, les hommes armés ont incendié des matériels électoraux, révoltés contre la tenue des élections ou soutenant tel ou tel candidat.
En guise de rappel : c’est dans une localité de la région de Tombouctou que le chef de file de l’opposition, Soumaila CISSE, a été enlevé par des hommes armés. Jusqu’ici, aucun ravisseur n’a revendiqué la forfaiture. De nos jours, tout le pays vit une crise née du tripatouillage des voix par les sages de la Cour constitutionnelle
LAYA DIARRA
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