Depuis un certain temps, l’insécurité a pris de l’ampleur à Bamako. Les populations se plaignent chaque jour dans les commissariats de la capitale. Le mercredi 27 mai dernier celui 16ème Arrondissement de Sotuba a mis la main sur un dangereux braqueur et son receleur dans les environs de 14 heures. C’est suite à de multiples plaintes déposées audit commissariat concernant ce malfrat qui évoluait dans le secteur de Sotuba.
Depuis plusieurs mois, les commerçants et les populations des quartiers riverains de la capitale dorment d’un œil à cause de la recrudescence des braquages à main armée. Les populations quant à elles ne savent plus quel saint les sauverait. Elles ont peur pour leurs vies. Malgré les efforts de la police, il est souvent difficile de mettre la main sur ces malfrats. Selon la cellule de communication de la Police Nationale, c’est à la suite d’une enquête ouverte et l’exploitation d’une réquisition téléphonique que les hommes du Commissaire Principal Fanta GOÏTA, en charge du 16ème Arrondissement sont venus à bout de ce dangereux braqueur. Il est pourtant père de trois enfants et âgé de 42 ans. Le cerveau de ces multiples braquages, opérait selon les infos seuls, avec une machette et une arme à feu de fabrication artisanale, le plus souvent tout au long du mur de clôture de l’Institut d’Economie Rurale de Sotuba à des heures tardives de la nuit. Pour le Commissaire Principal GOÏTA, ce dernier braquait les gens avec l’arme à feu et les dépossédait de leurs biens. « Ces cibles principales sont des femmes. Il les dépossède de leurs sacs à main et leurs portefeuilles pour s’emparer du contenu à savoir : argent liquide, téléphones portables, bijoux… Souvent, il les agresse avec sa machette et les viole » a-t-elle expliqué. Cet élément perturbateur évoluait pratiquement dans toute la commune, mais précisément à Sotuba, Moribabougou et Titibougou.
« En janvier 2019, le malfrat reconnaît avoir ôté la vie à une dame qui se trouvait dans un véhicule vers la ferme, affirme le commissaire. Notre braqueur et son receleur, qui expédiait les téléphones volés à l’étranger, se trouvent présentement au Commissariat du 16ème Arrondissement. »
Une perquisition à leur domicile a permis de trouver une arme à feu à fabrication artisanale avec six cartouches, une moto Djakarta et trois téléphones. L’enquête se poursuit normalement selon le Commissaire et dans les jours à venir, ces malfrats seront présentés au Procureur du Tribunal de la Commune l du District de Bamako pour déterminer leur sort. Le commissaire Fanta GOÏTA demande la collaboration de la population. Car selon elle, seul l’appui de la population peut réduire l’insécurité et aider la Police nationale à réussir ses missions. Mais il faut dire aussi que les mesures annoncées par les autorités sécuritaires ne sont que de vains mots. Des mesures draconiennes s’imposent pour que cesse cette série d’attaques et de braquages qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens.
ALY COULIBALY
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