///JOURNÉE MONDIALE CONTE LE VIH/SIDA : PLUS DE 1,7 MILLION DE PERSONNES INFECTEES CHAQUE ANNEE POUR PRES DE 690 000 MORTS

JOURNÉE MONDIALE CONTE LE VIH/SIDA : PLUS DE 1,7 MILLION DE PERSONNES INFECTEES CHAQUE ANNEE POUR PRES DE 690 000 MORTS

UNE CÉLÉBRATION REPORTÉE AU MALI POUR RAISON DE COVID-19

 

Comme à l’accoutumée, le Monde entier a célébré hier 1er décembre 2020 la Journée Mondiale de Lutte contre le VIH/Sida dans un contexte de la pandémie de COVID-19. Sans doute, pour l’édition 2020, la gravité de la COVID-19 à travers le monde fait oublier la maladie de VIH/Sida. Ce fait a été signalé dans le message du Secrétaire Général des Nations Unies adressé aux populations mondiales. 

Hier, 1er décembre 2020, le monde entier a célébré la Journée Internationale de Lutte contre le VIH/Sida. La célébration de cette Journée avait pris une certaine ampleur dans notre pays sous le régime de l’ancien président, feu Amadou Toumani TOURE. ATT avait même consacré tout le mois de décembre pour des activités d’information et de sensibilisation des populations. Mais depuis sa chute, cet évènement est devenu presqu’un souvenir. Pourtant, la pandémie existe toujours au Mali et dans le reste du monde. Cette année, les autorités maliennes ont décidé de reporter la célébration de cette année à une date ultérieure pour cause de Covid-19. Notons que pour l’édition 2020 le thème choisi est : « Solidarité Mondiale, Responsabilité partagée ». A cette occasion de la Journée, le Secrétaire Général des Nations Unies n’a pas manqué de rappeler la dangerosité du VIH/Sida même dans un contexte de COVID-19.

“Alors que l’attention du monde entier est portée sur la crise liée à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), la Journée mondiale du sida est l’occasion de rappeler qu’il ne faut pas perdre de vue une autre pandémie mondiale, toujours présente près de 40 ans après son apparition”, a-t-il signalé

“Malgré les grands progrès réalisés, a indiqué le patron de l’ONU, la crise liée au sida reste d’actualité. Encore 1,7 million de personnes sont infectées par le virus chaque année, et quelque 690 000 en meurent. Et les inégalités font que celles et ceux qui sont les moins capables de défendre leurs droits demeurent les plus touchés.” “La COVID-19 est venue nous rappeler brutalement que les inégalités en matière de santé touchent chacun et chacune d’entre nous. Le péril de l’un est le péril de tous”, a-t-il affirmé. “Les enseignements tirés de la lutte contre le VIH peuvent être très utiles dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Nous savons que, pour mettre fin au sida et vaincre la COVID-19, nous devons éliminer la stigmatisation et la discrimination, placer l’être humain au cœur de notre action et prendre des mesures axées sur les droits humains et en tenant compte des questions de genre” : tels sont les conseils qu’il a prodigués. “L’accès aux soins de santé ne devrait pas dépendre du niveau de richesses des uns ou des autres. Nous avons besoin d’un vaccin contre la COVID-19 et de traitements et de soins pour lutter contre le VIH qui soient abordables et accessibles à tous et toutes, partout”, a-t-il laissé entendre.

“La santé est un droit humain. Pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, il faut que la santé soit une priorité d’investissement de premier plan”, a conclu le Secrétaire général des Nations Unies

Enfin il a invité les populations du monde entier de prendre conscience du fait que, pour vaincre la COVID-19 et mettre fin au sida, nous devons être solidaires et partager les responsabilités.

Boubacar DIARRA

By |2020-12-02T14:46:10+01:00décembre 2nd, 2020|COVID 19, SANTÉ|0 Comments

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