/, POLITIQUE/L’ANCIEN PREMIER MINISTRE SOUMANA SAKO ET SES COMPAGNONS ET LES AMIS DE SOUMI DEMANDENT AU PRESIDENT IBK DE NE PAS SE TROMPER DE COMBAT !

L’ANCIEN PREMIER MINISTRE SOUMANA SAKO ET SES COMPAGNONS ET LES AMIS DE SOUMI DEMANDENT AU PRESIDENT IBK DE NE PAS SE TROMPER DE COMBAT !

Depuis quelques jours, certains jeunes leaders d’association ou de parti politique font l’objet d’interpellation dans les différents services compétents. Il s’agit du Pr. Clément Mamadou DEMBELE, président de la Plateforme contre la Corruption et le Chômage (PCC) et Nouhoum SARR, président du parti Front Africain pour le Développement(FAD).

Du coup, des voix se lèvent pour réclamer leur libération immédiate parmi lesquelles voix le parti de l’ancien Premier ministre, Soumana SAKO, la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS Faso Hèrè).  

Conformément à ses idéaux démocratiques pour la liberté d’expression et contre des actes anti-démocratiques, le parti de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS Faso Hèrè), constatant l’interpellation des jeunes leaders pour leurs opinions, a affiché sa ferme résolution de condamner cette pratique contraire à toute démarche démocratique. C’est pourquoi, avant-hier, le Bureau Politique National de CNAS-Faso Hèrè a revendiqué la libération immédiate de ces jeunes et condamne fortement leur interpellation. C’était à travers un communiqué de presse rendu public pour l’occasion.

Que dit le présent communiqué?

“Le Bureau Politique National de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS Faso Hèrè) a appris avec indignation l’interpellation de Monsieur Nouhoum SARR, Président du Front Africain pour le Développement (FAD), ce jour 11 mai 2020, par les services de sécurité de la République du Mali”, a-t-il rappelé. Il a ajouté : “Le Bureau Politique National de la CNAS Faso Hèrè condamne avec la dernière énergie cet acte arbitraire indigne d’un Etat de droit et rappelle que, au nombre des acquis du 26 mars 1991, la liberté d’expression et d’opinion est garantie par les textes fondateurs de la IIIème République du Mali”. Parti de l’avant-garde militante et révolutionnaire du Peuple malien, la CNAS Faso Hèrè demande au Président de la République et à son Gouvernement de ne pas se tromper de combat compte tenu des nombreux défis existentiels qui assaillent actuellement le Peuple malien et son Etat républicain”, a-t-il dit.

« La Constitution de la IIIème République – que le Peuple malien a arraché de haute lutte – stipule que la liberté d’aller et venir est un droit inaliénable de tout citoyen, en l’absence d’une menace directe et imminente sur l’ordre public et la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat”.

“Le camarade Nouhoum SARR est l’une des étoiles montantes de la Jeunesse militante et révolutionnaire du Mali. Son interpellation est en réalité une tentative d’intimidation et un signe de panique des pouvoirs publics face au mécontentement généralisé des populations”, a-t-il laissé entendre.

“En conséquence, la CNAS -Faso Hèrè exige la libération immédiate et sans condition du camarade Nouhoum SARR, Président du Parti FAD et Vice- Président fondateur de l’ADPS (Alliance des Démocrates, Patriotes pour la Sortie de crise) et du Font Populaire. Le Mali pour tous, des chances égales pour chacun/chacune!”, a ajouté le communiqué.  La CNAS et l’URD sont sur la même longueur d’onde sur cette affaire. L’URD, le parti du Chef de file de l’Opposition n’a pas manqué de dénoncer les faits. Hier, le parti de Soumaïla CISSE, à travers aussi un communiqué, a condamné l’interpellation de Nouhoum SARR et a demandé sa libération immédiate.

“L’URD a appris avec une grave inquiétude l’interpellation de Monsieur Nouhoum SARR, Président du parti FAD, membre de l’opposition politique du Mali, par des agents de la brigade d’investigation judiciaire de la Police de Bamako, le lundi 11 mai 2020, suite à ses opinions politiques exprimées sur la gouvernance du régime IBK. L’URD rappelle qu’au terme de l’article 19 de la LOI N° 05-047/ DU 18 AOUT 2005, PORTANT CHARTE DES PARTIS POLITIQUES: « Les dirigeants des partis politiques ne peuvent être poursuivis dans l’exercice de leur mandat pour leurs opinions et leurs activités. »

L’URD rappelle également qu’au terme de l’article 20 de la loi nº2015-007 du 04 mars 2015 « Le Chef de l’opposition politique et les dirigeants des partis politiques de l’opposition politique ne peuvent faire l’objet de discrimination, de sanction administrative, d’emprisonnement en raison de leurs opinions ou appartenance politiques. » C’est pourquoi, l’URD condamne avec la dernière énergie cette interpellation qui viole les lois susvisées mais également les dispositions constitutionnelles relatives à la liberté d’opinion et d’expression chèrement acquise dans notre pays. L’URD exprime sa solidarité et tout son soutien au Président du parti FAD et à ses militants”.

Notons que, quant au Pr. Clément Mamadou DEMBELE, des folles rumeurs circulaient hier dans la journée qu’il était libéré. Mais, joints au téléphone, ses proches collaborateurs ont démenti l’information en nous disant qu’au moment où nous étions sous presse, Pr. Clément M. DEMBELE n’avait pas encore recouvré sa liberté. Au moment où nous étions sous presse, Nouhoum SARR serait libéré par le BIJ.

 Boubacar DIARRA

By |2020-05-13T16:44:41+02:00mai 13th, 2020|A LA UNE, POLITIQUE|0 Comments

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