LE COLLECTIF POUR LA DEFENSE DES INSTITUTIONS VEUT DÉFIER LE M5-RFP: APRES L’ANNULATION DE LA MARCHE DU 13 JUIN SUR DEMANDE D’IBK, LES RESPONSABLES A PIED D’ŒUVRE POUR UN GRAND RASSEMBLEMENT

Les soutiens du pouvoir ne baissent pas les armes face aux assauts du M5-RFP, pourrait-on soutenir après la décision de la plateforme ‘’Convergence des forces patriotiques » d’organiser un grand rassemblement de soutien aux institutions de la République. Cette action a été décidée après l’annulation d’un rassemblement qui devrait répondre à la marche initiée par la CMAS. La marche avait été annulée à la demande du président de la République IBK.

Si cette première initiative a avorté, les premiers responsables n’entendent pas rester les bras croisés devant les attaques répétées de l’adversaire. C’est le sens d’une marche que les acteurs concernés envisagent organiser le samedi 27 juin 2020 sur le boulevard de l’indépendance selon ce que des sources proches de l’organisation nous ont confié. « Il ne s’agit pas d’une contremarche mais nous voulons juste montrer qu’après tout il y a le peuple malien qui est derrière ses institutions »a soutenu un membre de l’organisation. L’interlocuteur est revenu sur toutes les péripéties dans le combat qu’ils ont engagé pour soutenir le Président de la République et aux différentes institutions maliennes depuis la venue d’IBK au pouvoir. Les organisateurs de la marche travaillent-ils en complicité avec les partis de la majorité ?

Notre interlocuteur a joué à la prudence. « Nous sommes en réunion et je ne suis pas au courant d’une quelconque action entreprise avec la majorité. » ajoute ce responsable. Parmi les personnalités associées à la démarche se trouvent les leaders religieux suivants : Harouna SANKARE MARAbout et Maire de la commune d’Ouenkoro et Chouala BAYAYA, leader de l’association Hasbounallah. Les personnalités politiques impliquées dans l’initiative sont Abdoulaye MAIGA de la section RPM de la commune V, Fatoumata SACKO dite Djinna, présidente du mouvement politique « Défendons le Mali », Massaoud CISSE et monsieur Gadjigo dit le CHAT. Ces différents responsables devaient tous prendre part à une Assemblée générale prévue au Mémorial Modibo KEITA hier lundi 22 juin dans l’après-midi. L’objectif en était de dégager les contours du projet fixé pour le samedi prochain. Le président de la République, au regard de la situation actuelle – mission de la CEDEAO et démissions de conseillers à la Cour – va-t-il accepter que ce collectif lance des défis ?

LAYA DIARRA