LE PAIEMENT DES HEURES SUPPLÉMENTAIRES A L’IPR-IFRA DE KATIBOUGOU: CE QUE PENSE L’ENSEIGNANT CHERCHEUR ALIOU FOMBA

Mr ALOU FOMBA, enseignant chercheur  à l’IPR-IFRA de Katibougou, au cours d’un entretien qu’il a voulu nous accorder, s’est penché sur la situation du paiement des heures supplémentaires à l’IPR-IFRA de Katibougou. Selon M. FOMBA, ces heures sup seraient source de magouille et de favoritisme. L’enseignant-chercheur a déclaré ceci : « C’est lors d’une des réunions entre les Secrétaires généraux de l’IPR et du SYNIN-SUP qu’ils ont dit en train de chercher à suggérer au ministre comment allouer à tous les enseignants du supérieur une prime forfaitaire en lieu et place des heures supplémentaires.

C’est là que s’installera la magouille. Ils feront de telle sorte que les Professeurs en bénéficient plus que les assistants. Alors que les assistants travaillent plus et dégagent plus d’heures supplémentaires. Certains enseignants ne sont pas présents à l’école ; ils servent dans d’autres structures. Ces derniers sont souvent recrutés à la fonction publique en qualité de professeurs d’enseignement supérieur. Et ils en bénéficient beaucoup plus que ceux qui travaillent », a-t-il martelé.

S’agissant de la prime d’encadrement, il dira qu’un professeur a 125.000 FCFA, alors qu’un assistant à 75.000 F CFA soit un écart de 50.000f. Mais dans la pratique, ce sont les assistants qui encadrent plus. Même là où je vous parle, j’encadre une vingtaine d’étudiants. Or, des professeurs prennent 125.000 F sans encadrer personne. Le ministre est un professeur d’enseignement supérieur. Il ne donne pas de cours plus que moi, car je suis assistant. Donc, il est logique que je dégage plus d’heures supplémentaires. Mais il perçoit plus que moi juste parce qu’il est professeur. Ses collègues professeurs qui sont au niveau de son département aussi gagnent chacun 125.000 F. Qui encadrent-ils ? »

« Moi j’encadre plus d’une vingtaine d’étudiants, mais on ne me donne que 75.000 F par mois. Ils veulent ramener cette même injustice par rapport aux heures supplémentaires. C’est là où je demande de tuer le poussin dans l’œuf » a-t-il ajouté

A suivre.

Ben Chérif