« IBK votre « bientôt », c’est quand ? » « Libérez Soumaila », « Niafounké réclame Soumaila » ; ce sont entre autres les slogans d’une marche pacifique organisée hier jeudi par les populations de la ville de Niafounké. L’objectif était d’accélérer la libération du chef de file de l’opposition Soumaila CISSE enlevé depuis le 25 mars 2020 dans le gourma de Niafounké. L’Honorable y menait sa campagne pour les législatives de mars-avril.
Cette grande marche est partie de la Mairie à la préfecture de Niafounké. Là, les manifestants ont remis une copie d’une Déclaration adressée au préfet, représentant de l’Etat. Il faut également rappeler que, malgré son enlèvement par les ravisseurs, le mentor de l’Union pour la République et la Démocratie a été réélu dès le premier tour du scrutin. Le rapt est intervenu entre Saraferé et Koumaira. Un des membres de la délégation a été tué au cours de cette opération. Mais les autres, excepté Soumaila, seront plus tard libérés. Un Maire d’une commune rurale avait à l’époque, tenté de négocier avec les ravisseurs. Lui aussi sera à son tour pris en otage quelques semaines, puis relâché.
Depuis, la famille politique de Soumaila et ses sympathisants sont mobilisés. L’URD a mis en place une cellule de crise. A son tour, le gouvernement aussi a créé une cellule que préside l’ancien premier ministre, Ousmane Issoufi MAIGA. Dans une rencontre avec les forces vives du Mali, le président IBK a rassuré les Maliens sur la situation du chef de file de l’opposition : « Il est en vie et bien traité ». Le premier citoyen a promis que Soumaila sera remis à sa famille et parents très bientôt. A travers cette initiative, Niafounké, dont il est natif, a voulu montrer son impatience de voir son Soumaila. C’est le sens de la marche que les jeunes, la société civile et les religieux de la ville ont organisée. C’était une marche pacifique. Elle est partie de la Mairie de Niafounké, a fait le tour de la ville et s’est achevée devant les bureaux du préfet.
LAYA DIARRA
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