L’EX OTAGE-MAIRE DE KOUMAÏRA SUR UN ARTICLE DE JEUNE AFRIQUE: “JE N’AI JAMAIS DIT A QUELQU’UN QUE J’AI VU SOUMAÏLA CISSE, CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION”

Après sa libération par ses ravisseurs, le maire de Koumaïra était fortement sollicité par les médias pour non seulement connaitre ses conditions de détention mais aussi et surtout avoir la primauté de l’information sur la situation de détention de Soumaïla CISSE, Chef de file de l’Opposition, toujours en otage par des individus encore inconnus. C’est ainsi qu’il a accusé Jeune Afrique de lui faire dire ce qu’il n’avait pas dit. Le maire de Koumaïra a fait un démenti formel concernant un article de cet organe de presse.

“Je suis au regret de lire dans une parution du Journal Jeune Afrique du 14 mai 2020 une déclaration qui m’a été attribuée dans ses colonnes concernant la situation de Soumaïla CISSE, Chef de file de l’Opposition. Je démens toute déclaration en ce sens. Je n’ai jamais dit à quelqu’un que j’ai vu Soumaïla CISSE, chef de file de l’opposition malienne”, a-t-il précisé.

“Je démens catégoriquement cette déclaration qui ne m’engage nullement. Suivant les informations, Soumaïla CISSE n’a pas été maltraité. Il est bien traité et avec respect. Je n’ai jamais fait de déclaration à aucun journal. Toute information ne venant pas de maître Demba TRAORE, Secrétaire à la communication du parti de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), ne m’engage pas, même si je respecte ce grand journal”, a-t-il laissé entendre.

C’est en ces termes que l’ex otage, maire de Koumaïra, Amadou KALLOSI, a démenti formellement les propos qui lui ont été attribués par le Journal Jeune Afrique. Aujourd’hui, le sort de Soumaïla CISSE inquiète la nation entière.

En guise de rappel, l’homme a été enlevé il y a presque deux mois maintenant, c’est-à-dire, à quelques jours seulement du premier tour des élections législatives 2020 pendant qu’il était en campagne dans la circonscription de Niafunké. Là, il était candidat à sa propre succession. Et malgré cette séquestration, M. CISSE a été élu dès le premier tour. C’est pourquoi, vu son importance pour ses électeurs, pour sa famille, pour sa famille politique, pour les Maliens en général, son retour parmi les siens est vivement souhaité. D’ailleurs, c’est dans ce cadre que le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar KEITA, a créé une cellule de crise pour diligenter sa libération. La cellule est placée sous la tutelle de l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi MAÏGA, un homme d’Etat qui est encore nanti du respect et la considération du peuple malien.

Boubacar DIARRA