Les résultats du second tour des élections législatives au Mali ont été beaucoup contestés par plusieurs candidats. Mais le plus grave, c’est l’implication des préfets et sous-préfets : ils n’ont pas été du tout impartial dans cette affaire. Dans la localité de Goundam, selon les informations, tout a été ficelé, orchestré par le grand préfet M. KONATE pour faire tomber la liste RPM constituée par les candidats Gaucher et Mme CISSE Rahmatou Ouamarou HAIDARA dite KANTO
Selon des sources, le préfet à pris toutes les dispositions pour faire gagner la liste de l’URD. Le rattachement de 5 communes au sous-préfet Ali Baby de Razelma proche du candidat Fall de l’URD a joué beaucoup. Tout cela avait pour dessein d’accepter toute fraude et bourrage d’urnes, comme c’était le cas avec la commune de Tin Aicha. Après que le scrutin était annulé, l’on a vu des résultats préfabriqués introduits par le sous-préfet et validé par le préfet. Noter que le sous-préfet stagiaire a intégré la fonction publique grâce aux avantages accordés à la plateforme en violation des procédures de recrutement.
C’est la raison pour laquelle une commune acquise au RPM, celle d’Issabery a vu ces bureaux enlevés par le cousin du secrétaire général de la CPA en la personne de Douga Ag Ahmed. Ce dernier, selon toutes les sources, les a falsifiés et les a remis au sous-préfet acquis pour la cause pour les faire valider.
Un autre intégré à la fonction publique dans les mêmes conditions que ces prédécesseurs, c’était Ag Ahmedou, sous-préfet de Gargando. Lui aussi serait dans le coup. Ce dernier roule pour le commandant des Douanes Abdoul Majid dit NASSER opposé à sa famille pour des raisons de chefferie. Sa famille ne se reconnaitrait pas dans sa nouvelle formule de tribu. Plutôt, la famille le considère comme étant membre de la tribu du dernier chef Feu Mohamed Elmeydi Ansari qui suit toujours la continuité de la chefferie dans cette même famille pour la garantie de la cohésion et de la stabilité des Kel Antessars et Alliés.
Le secrétaire général de la CPA, il faut le souligner, est mécontent de son échec au premier tour. Il attribue cet échec aux cadres du RPM.
La méthode utilisée est la substitution des résultats contre toute attente car commune est censée être sécurisée par les Famas. Une alerte a suscité les injonctions des Famas, mandataires du RPM, Gendarmerie et huissier des évènements de Tonka. La situation politique au Mali va de mal en pire. Les représentants de l’Etat influencent les résultats des élections législatives. Où se situe donc leur crédibilité ? Le choix de la population est bafoué en fonction du bord politique du corps préfectoral. Il est temps que l’organisation des élections soit confiée à une structure privée dont on peut surveiller la gestion.
ALY COULIBALY
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