La région de Tombouctou paie une lourde tribu à ce mal mais ses habitants, son histoire et sa foi forment sa grande résilience. Face à l’urgence, les cadres, les élus et les forces vives de la région se mobilisent. C’est les sens de l’initiative COVID « Tombouctou unis, nous existons » lancée le samedi dernier dans la salle de conférence du conseil national du patronat malien. La cérémonie à laquelle ont participé les députés de la région, des cadres jeunes et vieux, était placée sous la présidence du coordinateur national Elhadj Baba HAIDARA dit Sandy.
Le député élu en commune IV, ancien premier ministre, Moussa MARA est solidaire de cette cause. Il a participé à la réunion de lancement de cette plateforme anti COVID-19 pour Tombouctou. Il s’est engagé à y contribuer sur les plans intellectuels, organisationnels et financiers. Dans son adresse aux participants, le coordinateur de cette initiative a insisté sur le danger de la pandémie qui continue de faire des ravages au Mali et dans le monde. L’épidémie, dira-t-il, prend une grande dimension à Tombouctou. Ensuite, l’intervenant est revenu sur les statistiques fournies par la Direction régionale de la santé.
Des explications du coordinateur Elhaj Baba, il ressort qu’à la date du samedi 13 juin, la région enregistre 387 cas confirmés.
Diré enregistre 13 cas, Rarhous 1 cas, Niafunké 0 cas, Tombouctou lui seul enregistre 360 cas. On retient qu’il ya 16 décès et que 56 personnes sont en cours de traitement. Le coordinateur a profité de l’événement pour expliquer les stratégies à mettre en œuvre pour lutter contre le mal. Il a insisté sur l’insuffisance de moyens pour justifier cette mobilisation des cadres, élus et société civile de la région. L’initiative concerne tous les cercles de la région, a dit Sandy qui a salué les actions entreprises par l’Etat et d’autres bonnes volontés.
Toutes les bonnes volontés qui désirent se manifester peuvent le faire à travers un compte ouvert à la BMS ou entrer en contact avec les responsables.
Pour plus d’efficacité, des points focaux sont mis en place dans la région : eux assureront la coordination entre les différents cercles.
LAYA DIARRA
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