Le combat mené jusqu’ici par les plus hautes autorités contre la pandémie du Covid 19 dans notre pays s’annonce très costaud.Mais au regard du temps, un changement de fusil d’épaule peut être envisagé car le bruit d’un grincement de dents de la population se fait sentir.
L’épée de Damoclès du Covid-19 plane sur nos têtes sous la forme d’une psychose sans précédent. A ce jour, les statistiques révèlent 170 000 morts dans le monde. Dès son apparition dans notre pays, les autorités ont bien voulu prendre le taureau par les cornes en instaurant un couvre-feu et prescrivant le strict respect des gestes barrières.
Très prochainement, le lancement officiel de la campagne « un Malien un masque est fortement attendu ». L’objectif de cette démarche est de renforcer les gestes barrières vis l’accès à un masque gratuit. Au même moment, comme un couteau à double tranchant, la pauvreté frappe de plein fouet une portion considérable de la population.
L’activité économique, dans toutes ses dimensions est impactée par le Covid-19. Des institutions de la République jusqu’aux marchands de la rue, le seul mot qui survole les cieux est : « ça ne va pas ».
Le pourvoir d’achat du citoyen moyen a chuté à son tour, couvre-feu oblige. Cette disposition avait, dans un premier temps, fait œuvre utile en termes de sécurisation des personnes et des biens. Mais plus tard, c’est pratiquement un goulag, un casse-tête. Tous les concitoyens qui travaillent la nuit pour gagner leur quotidien sont obligés de regagner le foyer depuis 20 heures. Ce facteur qui aggrave la morosité financière du pays mérite d’être revue sans délai, compte tenu de la souffrance qu’il suscite un certain temps. A défaut d’y surseoir, les horaires doivent être revus d’urgence. A cela s’ajoute la réplique tant attendue du gouvernement concernant d’éducation quand on sait que l’école reste fermée à cause de cette pandémie. Les cours à distance et sur les réseaux sociaux suffisent à peine. Ils ne comblent pas le retard accusé dans le chronogramme des programmes éducatifs.
Maints autres domaines de développement souffrent.
Les mesures sociales du gouvernement estimées à 500 milliards de F CFA peuvent couvrir l’ensemble des besoins du peuple pendant combien de temps ?
Pour atténuer les conséquences du Covid-19 sur l’économie, le changement de fusil d’épaule s’impose, par exemple le strict respect des gestes barrières. Comme le stipulait cet imam, chaque fidèle musulman ou musulmane qui prie régulièrement est protégé d’office du Covid-19 ; car les préparatifs exigent le lavage propre des mains. Rappelons cet adage qui disait : « Entre deux maux, il faut choisir le moindre. »
M.T
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