/, ACTUALITE/MADANI TALL ANCIEN CONSEILLER SPECIAL A LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA CRISE SOCIOPOLITIQUE: « IL APPARTIENT AUJOURD’HUI AU CHEF DE L’ETAT DE PRENDRE CONSCIENCE RÉELLE DE LA SITUATION ET D’ECOUTER SON PEUPLE »

MADANI TALL ANCIEN CONSEILLER SPECIAL A LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA CRISE SOCIOPOLITIQUE: « IL APPARTIENT AUJOURD’HUI AU CHEF DE L’ETAT DE PRENDRE CONSCIENCE RÉELLE DE LA SITUATION ET D’ECOUTER SON PEUPLE »

L’ancien conseiller spécial du président ATT également président du parti ADM est sorti de son silence pour se prononcer sur la situation sociopolitique au Mali. Sans détour Madani TALL dit ce qu’il pense de la responsabilité du président IBK dans les événements en cours. Ni pillage, ni vol ne sauraient justifier que l’on tue des citoyens. Le pouvoir, dit-il, doit être prudent : la violence légale qui est l’apanage de l’Etat ne lui donne pas le droit de tuer son peuple.

Cette limite a été atteinte. D’autres mouvements de foule peuvent advenir et sans doute pillages. « Est-ce à dire qu’encore l’on tuera ? » s’interroge l’expert de la haute finance. M. TALL a, qui est revenu à la politique après le régime ATT, va plus. Si l’Etat continue dans cette spirale, il perdra toute légitimité aux yeux du peuple. Tout autant, nous risquons de perdre la confiance du monde qui nous observe. Le Discours de la servitude volontaire dit que le pouvoir d’un État repose sur la coopération de la population et que lorsque le peuple refuse d’obéir, l’État n’a plus de pouvoir.

Aujourd’hui, le peuple ne fait qu’exercer son droit, fait observer le président de l’ADM.

Il faut rappeler que M. TALL était candidat mais malheureux aux législatives de 2013. Lors des dernières élections, il avait postulé à Tombouctou. Un candidat natif de la région l’a sorti du match. Pour ce qui concerne l’appel à la désobéissance civile, Madani TALL est formel : « Nul n’ignore que la Constitution du Mali issue d’une révolution, consacres-en son article 121 le droit à la désobéissance civile. Si le pouvoir n’entend pas le cri des Maliens, il sera obligé de gouverner par la violence. Et la violence conduit aux mouvements de se radicaliser. » a déclaré le président du parti ADM.

TALL a confié aussi qu’il n’existe que deux hypothèses alors : se maintenir ou partira, mais dans tous les cas par la force.

Selon l’expert, les hommes apprennent très peu de l’histoire. Ils pensent que leur situation est différente. Mais l’histoire se répète toujours. Mieux vaut, pour le pouvoir, faire preuve d’humilité. Il doit comprendre que sa méthode a failli. Ses élections législatives étaient une erreur de trop. Elle l’oblige maintenant à se transformer, conseille Madani TALL. Pour lui, il appartient aujourd’hui au Chef de l’Etat de prendre réellement conscience de la situation et d’écouter son peuple.

LAYA DIARRA

By |2020-07-15T18:03:43+02:00juillet 15th, 2020|A LA UNE, ACTUALITE|0 Comments

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