//MARCHE CONTRE LA DEMISSION D’IBK : LES PARTISANS DU POUVOIR PREPARENT LA RIPOSTE !

MARCHE CONTRE LA DEMISSION D’IBK : LES PARTISANS DU POUVOIR PREPARENT LA RIPOSTE !

Vendredi 5 juin, une  date symbolique et qui faire peur,  comme ce fut le cas l’année dernière, maintenue par Mahmoud DICKO et ses proches pour battre de nouveau le pavé. Les objectifs sont toujours les mêmes. Dénoncer les maux qui minent le Mali et contraindre le pouvoir à changer le mode de gouvernance, pour certains la démission. Au même moment, les partisans du pouvoir envisagent une riposte.

 

Tous les esprits et pensées sont concentrés  pour ce vendredi. Les nerfs semblent tendus car  la CMAS de DICKO n’est pas seule. Elle est entourée cette fois par la plateforme du cinéaste Cheick Oumar SISSOKO et le FSD de Choguel Kokalla MAÏGA et d’autres. Les revendications pour cette marche sont plus costaudes. Elles vont un peu plus loin. Les initiateurs  exigent la démission du président de la République. Mais de l’autre côté des partisans du pouvoir, on ne reste pas les bras croisés. Des préparatifs sont en cours pour contrecarrer la manifestation.

Selon des sources, plusieurs anciens de l’AEEM et plusieurs autres personnes  ont été contactés pour faire une contre marche. Une forte somme d’argent aurait été  donnée par les pros IBK pour les y encourager.

Une conférence de presse a été tenue le mardi 2 juin à l’hôtel Maeva. Plusieurs anciens membres de l’AEEM et certains cadres y ont participé. On notait également la présence de celui que l’on appelle communément ‘’ Serpent’’. L’objectif de cette conférence était les préparatifs de la contre marche. Et cette marche aussi se tiendra le même jour pour dire non à la démission du président IBK. Dans un tel contexte, nous disons qu’à l’horizon pointe un gros problème. On ne sait pas ce qui peut advenir ce vendredi. Il peut avoir des affrontements entre pros IBK et les hommes de l’Imam Mahmoud DICKO.

Le projet  de ce vendredi pour exiger la démission du Président IBK et de son Gouvernement déclenche de multiples réactions dans l’opinion. Ainsi, s’il y a une certaine constance sur la nécessité d’un changement pour la moralisation de la vie politique, et le départ du régime, certains fixent une ligne à ne pas franchir, à savoir la déstabilisation du pays. La Cour constitutionnelle, bien que taxée de déni de la Constitution et de la Loi organique, partage cette position   tout comme certaines organisations de la société civile, y compris religieuses qui ont décidé de se démarquer et de ne pas braver l’autorité et la légitimité d’un Président de la République démocratiquement élu. Les violentes critiques sont contre la mauvaise gouvernance dans plusieurs domaines. Cette gestion a entraîné un climat de défiance entre les Pouvoirs Publics et certains groupes sociaux. Mais il est important que les enfants d’un même pays s’assoient autour d’une même table pour discuter. L’irre a beaucoup monté de chaque côté. Mieux vaut baisser cette colère pour préserver la stabilité du pays. En toute chose, la négociation doit primer.

Tout le monde ici ne cherche pas l’intérêt du Mali. Tous visent leurs intérêts. On n’oublie le pays. Nous souhaitons le dialogue et non la violence.

Mahmoud DICKO doit comprendre que son sort est entre ses mains. Il est un homme respecté et écouté. S’il veut rester dans cette logique, il doit mettre balle à terre  et faire en sorte que cette marche ne puisse pas avoir lieu. D’ailleurs en aucun moment dans ses dires, il a mentionné la démission d’IBK. Les pros IBK doivent aussi renoncer à leur contre marche, juste pour apaiser la tension.

 

ALY COULIBALY

 

By |2020-06-04T17:05:36+02:00juin 4th, 2020|A LA UNE|0 Comments

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