Dans l’objectif de décrisper la tension entre les acteurs socio-politiques, une mission des bons offices de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est dans nos murs depuis avant-hier mercredi 15 juillet 202. A cette occasion, dans la journée d’hier, cette mission, dirigée par l’ancien président du Nigéria, Jonathan Goodluck, accompagné du président de la Commission de la CEDEAO, le Président de la commission de la paix, celui du Conseil des ministres de ladite institution. Après la rencontre avec les leaders du M5-RFP, aussitôt, la délégation a eu des échanges fructueux avec le Premier ministre sur la crise sociopolitique que traverse notre pays.
La journée d’hier jeudi 16 juillet 2020, les émissaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont rencontré plusieurs acteurs concernés par la crise sociopolitique qui sévit dans notre pays depuis quelques semaines maintenant. Parmi les acteurs consultés hier figure le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé. Alors, si rien n’a filtré au sortir de cette rencontre, le comportement des émissaires prouve à suffisance que leur mission semble très difficile. Car, aucun membre de la délégation n’a donné un mot à la presse.
Par ailleurs, nos sources nous ont confirmé que les lignes n’ont pas bougé du côté du Mouvement du 05 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP).
Toutefois, la délégation reste déterminée à faire bouger les lignes afin que les Maliens reprennent le dialogue et arrivent à s’entendre sur l’essentiel qui est le Mali. Du coup, l’ancien président Nigérian, Jonathan Goodluck, et ses collègues émissaires de l’organisation sous-régionale demeurent engagés à concilier les positions. Il est difficile que les frères des pays de la CEDEAO regardent le Mali s’écrouler sans rien faire. Et aujourd’hui, tout le monde doit comprendre cela. Car, le Mali a, auparavant joué ce genre de rôle pour d’autres pays de l’espace communautaire.
Selon certaines sources, les leaders du mouvement contestataire restent figés sur leur position, c’est-à-dire, la démission du président IBK qui, pour eux, n’a plus la capacité physique ni mentale pour diriger le Mali. Raison pour laquelle, ils insisteraient sur le fait que les négociations soient basées sur ce point précis, alors que cela ne se trouverait pas dans l’agenda des émissaires de la CEDEAO. Puisqu’il faut indiquer Ibrahim Boubacar KEITA, quoi que l’on dise, est un président légalement élu par les maliens. Aujourd’hui, le mouvement va loin en accusant IBK d’avoir « du sang sur les mains », car plus de 20 Maliens ont été tués entre le 10 et le 12 juillet lors de la désobéissance civile à Bamako.
Boubacar DIARRA
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