//OUSMANE DIALLO, CHERCHEUR SUR L’AFRIQUE DE L’OUEST A AMNESTY INTERNATIONAL SUITE AUX TRAGIQUES ÉVÉNEMENTS SURVENUS A KAYES: LES AUTORITÉS DOIVENT REVOIR LES MODES DE PROCEDURE DES FORCES DE SÉCURITÉ

OUSMANE DIALLO, CHERCHEUR SUR L’AFRIQUE DE L’OUEST A AMNESTY INTERNATIONAL SUITE AUX TRAGIQUES ÉVÉNEMENTS SURVENUS A KAYES: LES AUTORITÉS DOIVENT REVOIR LES MODES DE PROCEDURE DES FORCES DE SÉCURITÉ

Nous condamnons fermement l’usage excessif de la force qui a conduit à la mort de trois individus et à la blessure de plusieurs autres entre le 11 et le 12 mai à Kayes “. Déclare Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International. Il disait ces propos à la suite de la bavure policière qui a révolté les jeunes de la cité des rails.

Du 11 au 12 mai dernier les jeunes se sont mobilisés pour vandaliser des édifices publics, ériger des barricades sur les voies pour exprimer leur colère et demander que justice soit faite. Cette manifestation a fait trois victimes. L’usage létal de la force par les forces de l’ordre ayant entrainé la mort d’hommes par balles a suscité des manifestations. Il a occasionné le saccage du commissariat, de postes de police et de la préfecture. Pour certains, ces manifestations sont l’expression d’un malaise social plus ancien qui existe depuis une semaine dans la cité des rails contre le couvre-feu instauré par les autorités pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19

« Outre le motocycliste, deux autres personnes dont un mineur, ont été tuées par balles, lors des manifestations, et plusieurs autres ont été gravement blessées. Nous condamnons fermement cet usage excessif de la force qui a débouché sur la mort de trois individus et à la blessure de plusieurs autres.» a déclaré le chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.

« Les autorités maliennes ont déclaré que la lumière serait faite sur ces incidents. Nous les exhortons à mener une enquête impartiale et transparente afin de situer toutes les responsabilités dans ces atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique des individus. Tous les responsables de ces différentes violations doivent être poursuivis et jugés à travers un procès équitable.»

Selon le chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty Internationale, les autorités doivent également revoir les modes de procédure des forces de sécurité afin de prévenir dans le futur tout usage excessif de la force lors des interpellations et dans la gestion des rassemblements publics.

Ben le Chérif

By |2020-05-18T14:32:31+02:00mai 15th, 2020|SÉCURITÉ|0 Comments

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