Les frigos du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) manquent cruellement du sang à cause de la crise sanitaire de COVID-19 que traverse notre pays. Cette situation n’arrange ni les patients, ni les secteurs de santé publics et privés. C’est pourquoi le premier responsable du CNTS plaide la cause en appelant à la solidarité des donneurs volontaires de sang afin que cette structure puisse mieux jouer sa mission régalienne. L’importance du sang ne fait l’ombre d’aucun doute surtout quand on sait qu’un (01) seul donneur peut sauver trois (03) patients.
Selon le directeur général du centre national de transfusion sanguine, Dr Amadou Bakary DIARRA, le don de sang un acte généreux, solidaire et bénéfique pour la santé. Il contribue à sauver la vie de ce qui en besoin.
« Il s’agit là d’une action noble, charitable qui appelle à une récompense divine. Grâce à ces dons, le CNTS approvisionne tous les jours toutes les structures de Bamako et environs, qu’elles soient publiques ou privées » a-t-il indiqué.
A cause de la pandémie du COVID-19, le planning mis en place pour préparer le mois de ramadan n’a pu être exécuté par le Centre national de la transfusion sanguine. Les associations musulmanes et les églises qui fournissaient de gros efforts n’ont pas répondu aux sollicitations cette année. A ce titre, Dr Amadou Bakary DIARRA a signalé que cette année, quelque période avant le ramadan, les premiers cas de corona virus ont été déclarés dans notre pays et toutes nos activités ont été annulées à cet effet alors que les besoins sont quotidiens dans nos structures de santé.
En plus des mesures barrières officielles, le CNTS s’est organisé afin de protéger le personnel et les usagers. Les donneurs volontaires sont invités à continuer cette œuvre humanitaire afin de sauver ces nombreux patients qui attendent un élément du précieux sang pour survivre. Le directeur général du centre national de la transfusion sanguine a ajouté : « En temps normal, le CNTS peine à satisfaire toutes les demandes qui lui sont adressées et le double contexte actuel que nous vivons n’arrange pas les choses à savoir le ramadan et le COVID-19. C’est pour rassurer nos donneurs que nous avons pris des dispositions pour renforcer davantage les mesures barrières au niveau de notre sous-structure ».
Le don de sang est une pratique qui permet de servir les personnes en détresse mais aussi de contrôler mieux son état de santé.
Youssouf Konaté
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