POLITIQUE NATIONALE : DES VÉRITÉS SUR LA GESTION ECONOMIQUE DU REGIME IBK

Nombreux sont les acteurs qui sont révoltés contre la gestion chaotique du pays sous le régime du Président IBK. Parmi les adversaires politiques les plus en vu se trouve Dr Aboubacar Sidiki Fomba, président du parti ADEPM. Selon cet opposant, le Mali, avec un déficit budgétaire de 420 milliards de CFA, des plateaux techniques sanitaires en deçà des normes internationales, des hôpitaux sous équipés, ne doit aucunement négliger la pandémie.

À l’instar de cet opposant, d’autres leaders politiques, conscients des dangers pour le Mali, avaient émis l’idée de surseoir au scrutin du dimanche 29 mars dernier. Aussi bien l’aspect sécuritaire que le risque auxquels les électeurs pouvaient s’exposer commandaient cette mesure, de l’avis de leaders tels que Me MOUNTAGA TALL et Dr CHOGUEL KOKALLA Maiga, respectivement Présidents du Cnid Faso Yiriwa ton et du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR).

LE REGNE DE L’IMPUNITE DANS UN PAYS A TERRE

Avec le Président IBK au pouvoir, les scandales se multiplient. A l’achat d’un avion présidentiel dans des conditions floues, on peut ajouter une affaire digne de la mafia. Cette affaire a porté sur un important achat d’engrais frelaté impliquant le plus proche entourage du Président de la République. Ce scandale a mis à nu la gestion du Ministre du Développement rural, Dr Bocary Tréta à l’époque. Ce n’est pas tout : des personnalités au sommet de l’État, y compris des hauts gradés de l’armée seront cités dans un autre scandale autour de l’achat d’équipements militaires.

Cette affaire revient au-devant de la scène avec l’incarcération la semaine dernière de l’ancien directeur de Cabinet du Président de la République et ancien ministre Mahamadou Camara. On cite plusieurs anciens ministres impliqués dans cet autre scandale qui alimente toutes les causeries de salons feutrés aussi bien au Mali qu’à l’étranger où l’on compte une importante communauté malienne. De l’avis de plusieurs observateurs, c’est sous le Président IBK que le Mali a connu les plus gros scandales. Ces scandales se fondent pour la plupart sur les différents faits ci-haut indiqués.

Plus grave encore, son fils Karim, non moins Député et Président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale, occupe le devant de la scène à travers ses fréquentations douteuses. Élu à 77 % en 2013, le mentor du RPM le ‘’Kankelentigi’’ selon certains, a déçu le peuple malien. « Il a géré en accordant la priorité à la famille d’abord » disent ses détracteurs.

En dépit de la controverse autour d’un premier mandat, IBK sera réélu. À croire que le peuple n’a tiré aucune leçon de son échec à gérer la crise de sécurité et toutes les autres questions qui préoccupent au plus haut degré les populations.

« Le Mali est mal barré avec ce pouvoir incompétent », entend-on dire ailleurs dans les débats. Pourtant, c’est ce même IBK, aujourd’hui Président de la République, qui attaquait ATT en l’accusant de tous les maux. Mais, la vie réserve tant de surprises !

LAYA DIARRA