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POUR LA STABILISATION DU MALI: LES NATIONS UNIES PROROGENT ENCORE LE MANDAT DE LA MINUSMA JUSQU’AU 30 JUIN 2021

Le Conseil de sécurité a décidé, à l’unanimité, de proroger, pour un an, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), soit jusqu’au 30 juin 2021. C’est une énième fois que les Nations Unies prorogent le mandat de cette mission dans l’objectif de ramener la paix et la quiétude dans notre pays. S’il y a quelques mois, le président des USA s’est montré farouche contre la mission onusienne, en acceptant une nouvelle prorogation, nous pouvons dire qu’aujourd’hui, il a revu sa position.

Depuis hier, la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) a vu son mandat prorogé d’une année de plus, c’est-à-dire, jusqu’au 30 juin 2021. L’information a été rendue publique hier lundi 29 juin 2020. Auparavant, des inquiétudes planaient quant à cette prorogation. Le président américain, Donald TRUMP, mettait des réserves sur le maintien de cette mission au Mali tout en demandant un moment de procéder au retrait progressif de cette mission.

Aujourd’hui, en voyant le mandant de ladite Mission Onusienne prorogé à l’unanimité, nous pouvons d’ores et déjà croire que le Président des USA a revu sa position.

Il est certes vrai que l’Etat malien et les groupes des ex-rebelles de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme ont fait du chemin dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, mais il est clair que la présence des groupes terroristes et djihadistes ne permet pas actuellement à la MINUSMA de boucler son mandat.  Cette structure est gage d’une paix durable dans notre pays, Maintenant, cette prorogation, votée dans un contexte où les diplomates sont plus cléments avec l’épidémie de Covid-19, est aussi un certificat de confiance. Si, à Bamako, des manifestations ont réclamé, ce mois-ci, la destitution du président Ibrahim Boubacar KEITA (IBK), le Conseil de sécurité tient, lui, à souligner les progrès du rétablissement de la souveraineté de l’État, exigé dans l’Accord pour la paix et la réconciliation (APR), ont rappelé nos confrères de RFI.

Ainsi, la mission est renouvelée jusqu’en juin 2021 avec le même nombre d’effectifs, et un budget en légère croissance de 1,2 milliard de dollars, soit près de 700 milliards FCFA/an, la Minusma reste la troisième opération de paix la plus coûteuse.

La résolution devrait redéfinir de nouveaux indicateurs de progrès sur l’APR ; des indicateurs pour évaluer la section désarmement, démobilisation, réinsertion et de réintégration, la réforme constitutionnelle et la mise en place de la zone de développement du nord. Elle fixera aussi pour la première fois des référentiels sur le Centre, où la situation n’a cessé de se dégrader, et où 580 personnes ont été tuées depuis janvier 2020 selon un rapport d’enquête.  Enfin, le texte clarifiera encore plus le soutien de la Minusma à la force conjointe du G5 Sahel pour plus d’efficacité lors des missions sur le terrain, a ajouté RFI.

Boubacar DIARRA

By |2020-07-01T17:21:27+02:00juin 30th, 2020|A LA UNE, INTERNATIONAL, SÉCURITÉ|0 Comments

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