Pour la gestion catastrophique de la crise multidimensionnelle au Mali (atteinte à l’intégrité du territoire ; détérioration sans précédent des services sociaux), le mouvement putschiste MP22 autrefois soutien de junte, exige la démission immédiate et inconditionnelle du Président Ibrahim Boubacar KEITA.
Le Mouvement Populaire du 22 mars (MP22) considère que la situation politique, économique, sociale et sécuritaire de notre pays est désastreuse. Les conditions de travail de nos forces armées et de sécurité, des enseignants, du monde médical et de tous les secteurs publics en général sont lamentables. Le Président Ibrahim Boubacar KEITA est remarquablement incapable et incompétent. Cette incompétence est aggravée par son insouciance caractérielle quant au devenir du pays et sa soumission au diktat de la France, impérialiste et réactionnaire. Telles sont les sources de la plupart des problèmes de sécurité actuels. Les leaders de MP22 ont rappelé la déclaration du Président Ibrahim Boubacar KEITA lui-même dans une parution du journal Jeune Afrique en mai 2014. Dans cette déclaration, le Président conditionne l’acquisition d’avions de guerre à l’accord de « nos partenaires », c’est-à-dire la France. Or ce pays a un mépris racial indéniable du Noir ; et cela dans un contexte d’extrême gravité où l’existence de notre nation est gravement menacée par des groupes séparatistes qu’il soutient.
Par ailleurs, le mouvement populaire du 22 mars exige la démission immédiate et inconditionnelle du Président de la République, la dissolution du gouvernement, la dissolution de l’Assemblée nationale, la dissolution de la Cour constitutionnelle qui a largement déshonoré notre magistrature. Celle-ci a abdiqué face aux magouilles électorales du Président de la République et de son clan. Elle est allée jusqu’à l’assister, mettant ainsi en cause la paix et la stabilité sociale du pays.
Ben Chérif
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