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PRÉPARATIFS DE LA FETE DE TABASKI AU MALI: QUE DE DIFFICULTÉS A SURMONTER POUR LES MALIENS DANS CE CONTEXTE DE CRISE !

Dans presque dix jours, la communauté musulmane s’apprête à fêter la Tabaski, fête des moutons, faisant allusion au sacrifice d’Abraham.  Selon le communiqué du Ministère des Affaires Religieuses et de Culte, c’est le vendredi 31 juillet qui est retenu au Mali. Ainsi, les préparatifs vont bon train. Mais le contexte dans lequel les Maliens iront à cette fête est extrêmement difficile.

Finalement, la fête de Tabaski de l’édition 2020 au Mali se déroulera dans un contexte particulièrement difficile. Depuis des mois maintenant, en plus de la crise sécuritaire, les Maliens sont frappés par les conséquences de la pandémie de Coronavirus. Comme si cela ne suffisait pas, la crise sociopolitique vient s’y ajouter. Ce qui a fortement impacté les activités socio-économiques du pays. Cela est fortement ressenti aujourd’hui dans les revenus des foyers. Toutes les activités génératrices de revenus tournent au ralenti. Les chefs de famille se trouvent  dans l’angoisse totale puisqu’ils sont dans l’obligation de faire face à certaines dépenses notamment l’achat d’au moins un bélier pour la famille, en plus de l’achat d’habits, de chaussures surtout pour des enfants. Les filles et leurs mères sont tressées.

Il est clair que les conséquences des différentes crises sont désastreuses.

La majorité des Maliens vit au quotidien. Alors, l’édition de la Tabaski 2020 risque de s’installer dans les anales de l’histoire. Elle l’est déjà dans l’histoire de l’humanité puisque l’Arabie Saoudite a décidé de ne pas accueillir des pèlerins étrangers à cause de l’épidémie de COVID-19. Au marché à bétail, les prix du mouton sont encore loin de répondre aux possibilités du client. L’argent s’est fait rare. Il ne circule presque pas. Certains se demandent s’ils auront les moyens d’un mouton. Ce qui laisse des inquiétudes du côté des marchants à bétail principalement à Bamako. Les boutiques d’habits, de chaussures et d’autres articles très prisés lors des fêtes ne font pas exception. Raison pour laquelle, nous pouvons affirmer que tous les secteurs sont affectés aujourd’hui par les différentes crises. Ce qui va se ressentir sans nul doute dans la façon de faire la fête.

Awa Berthé, stagiaire

By |2020-07-22T15:38:40+02:00juillet 22nd, 2020|ACTUALITE, FAITS DIVERS, RELIGION|0 Comments

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