L’honorable Mamadou DIARRASSOUBA, un expérimenté de l’assemblée nationale du Mali a passé un message fort au peuple malien pour sa candidature à un jour de la rentrée parlementaire prévue pour ce lundi 11 mai 2020. L’élu de Diolia a été désigné par la majorité des membres du bureau politique national et les sages du parti. Il est chargé donc de briguer la présidence de l’Assemblée nationale au compte du RPM.
Au cours d’une réunion du BPN RPM hier dimanche 10 mai, Isac SIDIBE président sortant a décidé officiellement de soutenir DIARRASSOUBA, candidat du parti. Le président fondateur Ibrahim Boubacar Keita a déjà mis fin au jeu d’influence : ” Je n’ai pas de candidat particulier, le choix du parti est mon choix”. Le suspense est terminé. Dans un message de candidature, hier, « le fédérateur, bâtisseur et rassembleur » comme on le nomme, l’honorable DIARRASSOUBA a signalé que « Le Mali est un patrimoine commun et son édification nous interpelle tous. En effet, notre pays traverse depuis quelques années une crise sans précédent avec ses corollaires socio-économiques ».
Vu son expérience parlementaire, il est mieux placé pour être candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale du Mali. Il a affirmé ceci : « Je ne suis pas porteur d’un projet personnel mais consensuel, qui est de voir les élus du Mali, malgré nos appartenances politiques, au service du peuple ». Dans son message, il indiqué : « J’aimerais que la population ait confiance à son hémicycle qui jouera pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale, la proposition des lois pour améliorer les conditions de vie des Maliens mais surtout la bonne gouvernance. Nous sommes des élus du peuple et nous devons être soucieux du bien-être du peuple tout en lui rendant compte. Il y a plusieurs choses qui urgent aujourd’hui, la crise scolaire, la crise du nord, les réformes institutionnelles, la lutte contre le COVID-19 ; j’en passe mais surtout le retour de notre frère l’honorable Soumaila CISSE ».
L’élu de Diola a invité ses collègues à rendre à ce pays sa gloire d’antan pour qu’à la fin de leur mandature, plusieurs maux puissent devenir des mauvais souvenirs. Selon lui, il est temps d’amorcer le développement, le vrai développement pour le bien-être de la population. « Un élu doit être accessible, proche de sa population afin de mieux comprendre ses préoccupations et pouvoir agir sur l’exécutif. Aujourd’hui, je ne vois pas d’adversité dans le cadre de ces élections mais juste l’envie de mieux faire » va –t-il ajouter.
Youssouf Konaté
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