Le Samedi dernier, une délégation du ministère de développement social et de la lutte contre la pauvreté s’est rendue auprès des réfugiés du centre installés à Zantiguila sur la route de Ségou pour s’enquérir de leur prise en charge surtout en cette période de Covid -19.
L’insécurité et les déplacements de population ont un impact profond sur les conditions de vie des groupes vulnérables au Mali surtout en cette période de pandémie du coronavirus. En conséquence, de nombreuses familles touchées par le conflit dépendent de plus en plus de l’aide humanitaire.
En effet, ils sont plus de 400 personnes réparties entre 94 foyers avec un grand nombre d’enfants. Ces déplacés du centre arrivés depuis bientôt un an et composés de Peuls et Dogons du cercle de Bandiagara ont reçu la visite d’une délégation du ministère du développement social et de la lutte contre la pauvreté, dirigée par M. Boubacar F Sissoko, chef de service local du développement social et de l’économie solidaire de Fana. L’objet de cette visite était de s’acquérir de la prise en charge sanitaire des ces réfugiés dans le camp et l’état d’avancement de la construction des habitations temporaires. Les visiteurs ont supervisé les habitations en cours de construction, qui sont essentiellement en paille et dont les futurs locataires voudraient voir, au moins, les toitures avec une couverture en plastique pour une meilleure résistance contre la pluie pendant l’hivernage.
La délégation s’est également rendue au dispensaire du camp construit avec l’aide des différents partenaires du gouvernement, qui interviennent sur ce site.
Ces partenaires ont appuyé cette communauté dans l’octroi d’autres commodités comme des latrines, qui sont quatorze (sept pour les femmes et autant pour les hommes), ou encore de l’eau courante même s’il y a une insuffisance en ce qui concerne cette dernière, selon les déplacés. Aussi plus d’une dizaine de toilettes fixes existent dont 6 pour les femmes et 6 pour les hommes.
Interrogés sur une éventuelle reprise des activités qu’elles menaient auparavant, les personnes sur le site se disent prêtes à entreprendre des travaux champêtres si les moyens leur sont octroyés. Et en réponse, le chef de la délégation, M. Sissoko, a indiqué que c’est au propriétaire du site, qui est un particulier, que revient la décision d’autoriser les activés agricoles sur son sol. mais pour ce qui est du manque d’eau, notamment pendant la nuit, il a affirmé que l’état est en train de tout mettre en œuvre pour installer des forages supplémentaires tout en amenant des dispositifs permettant de rendre l’eau du forage existant accessible à tout moment.
A en croire Kassim KONE, directeur régional du Développement social et de l’Économie solidaire de Dioila, un état des besoins en couverture plastique a été déjà envoyé au ministre de la Solidarité. Il rassure que les toits seront couverts avant la saison pluvieuse pour éviter que leurs effets soient trempés.
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