Jusqu’ici épargner, la MISSION DES NATIONS UNIS AU MALI Minusma a enregistré son tout premier cas il y a quelques jours. Une situation qui a secoué les habitants de la cite de 333 saints.
« Nous, on a plus que peur » ces mots sont d’un jeune travailleur de la Minusma qui se dit très inquiet pour lui et pour sa famille, car pour beaucoup de personnes la chaine de contamination n’est pas connue. Une situation de panique qui a gagné presque toute la ville. Car beaucoup savent le mauvais état de l’hôpital régional de Tombouctou. Ce problème a provoqué une hausse des prix jamais égalée depuis bien de années. Au sein de la Minusma aussi, l’inquiétude s’empare peu à peu des travailleurs civils en contact permanent avec leurs familles.
Pour l’instant qui court, une trentaine d’agents ont été mis en quarantaine par mesure de précaution car on redoute une explosion des cas au sein de la mission. Selon les informations, la personne testée positive aurait fait un périple avant d’arriver à Tombouctou. Ce qui effraie plus d’un en ce moment.Déjà beaucoup estiment qu’ils ne voteront pas au deuxième tour, pour cause, disent-ils, de peur. Car on redoute une explosion de cas, quand nous savons la relation étroite entre la Minusma et les population civile.
Formulons les vœux que cette situation ne prenne d’autres proportions car cela pourrait provoquer une hécatombe. N’oublions pas non plus l’insécurité qui y règne en maitre absolu.
CHEICK S.E. Mahamane, stagiaire
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