RÉOUVERTURE POSSIBLE DES FRONTIÈRES DANS L’ESPACE UEMOA: DES DISPOSITIONS ONT ÉTÉ PRISES PAR LES MINISTRES DES TRANSPORTS

Depuis l’apparition des premiers cas du COVID-19 en Afrique précisément dans la zone UEMOA, les chefs d’Etats des pays membres, pour lutter contre la contamination et l’avancée de cette maladie, ont tous fermé leurs frontières. Vu les nombreuses difficultés et les impacts à ces mesures, il fallait imaginer des stratégies pour les rouvrir. C’est dans cette optique que  s’est tenue une  visioconférence le jeudi 28 mai 2020 entre les ministres des transports des 7 pays membres dans l’espace UEMAO. Des recommandations sont sorties de cette rencontre.

Parmi les recommandations de la réunion des ministres chargés des transports de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, il a été demandé de procéder au contrôle sanitaire sur la Covid-19 au départ et à l’arrivée des voyageurs qui devraient disposer d’un document qui atteste leur santé. Cette réunion, qui s’est tenue par visioconférence fait suite à une recommandation des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UEMAO. Elle a enregistré la participation des ministres des transports du Mali, du Benin, du Togo, du Sénégal, de la Cote d’Ivoire, du Niger et du Burkina.

Au centre des échanges, l’évolution de l’impact et des besoins relatifs à la Covid-19 dans le secteur des transports au sein de l’espace UEMAO, et la reprise des activités dans le secteur des transports dans l’espace.

Plusieurs recommandations ont sanctionné la rencontre. Il s’agit entre autres :

• D’assurer une concertation régionale préalable à la réouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes,
•  Procéder au contrôle sanitaire sur la Covid-19 au départ et à l’arrivée des voyageurs qui devraient disposer d’un document qui atteste leur santé et
•  Doter le personnel et les infrastructures en équipements de surveillance et de protection aux points d’entrée et dans les moyens de transports.

Cette idée est aussi prévue dans la plupart dans les autres pays du monde, cela pour réduire l’impact de la crise sanitaire, mais également pour permettre aux personnes de se déplacer sans contaminer les autres.

ALY COULIBALY