Le Directeur de la Justice militaire, le colonel major Issa Ousmane COULIBALY a échangé avec les officiers de la 6ème Région Militaire avant-hier 10 juin 2020, au PCIAT-Centre sur l’opérationnalisation de la justice militaire au niveau de Sévaré et le respect des droits de l’homme. Cela s’est passé au moment même où le Mouvement d’Amnesty International accuse d’exactions, d’homicides et de disparitions forcées sur près de 200 civils les Forces Armées Nationales du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Coïncidence hasardeuse, avant-hier 10 juin 2020, lorsque le Mouvement de Défenseurs des droits humains publiait un nouveau Rapport qui accuse les Forces Armées Nationales des trois pays frontaliers du Sahel à savoir : le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Le Directeur de la Justice militaire du Mali, le Colonel Major Issa Ousmane COULIBALY échangeait avec les officiers de la 6ème Région Militaire, au PCIAT-Centre sur l’opérationnalisation de la justice militaire au niveau de Sévaré et le respect des droits de l’homme. Tout cela indique que la hiérarchie militaire malienne a toujours travaillé dans le sens du respect des droits citoyens surtout lors des opérations de ratissage dans les différentes localités où opéraient les groupes terroristes ou djihadistes.
Ce qui prouve que le dérapage ne peut survenir qu’à partir des erreurs humaines.
Tout au long de son déplacement dans cette 6ème région militaire, le Directeur de la Justice Militaire a saisi l’occasion pour expliquer aux officiers le bien-fondé du respect des droits de l’Homme par les FAMa au cours de leurs missions de sécurisation des personnes et de leurs biens. Le Colonel Major Issa Ousmane COULIBALY a précisé aussi que les premières audiences du tribunal militaire de Sévaré vont se tenir avant la fin de l’année 2020. Le Directeur COULIBALY a exhorté les officiers à sensibiliser leurs hommes à propos du respect strict du droit humanitaire international (DIH) au cours des opérations. Il a aussi donné des éclaircissements sur les questions posées par certains officiers. Cet entretien avec le directeur de la justice militaire a permis aux participants d’être bien édifiés à propos des sujets abordés.
Etaient présents à cette rencontre le Commandant du PCIAT par intérim, le Colonel major Félix DIALLO, le CEM du PCIAT, le Colonel major Bougouri DIARRA, le Commandant du secteur 4 par intérim, le Colonel Yssouf Oumar TRAORE, plusieurs autres invités pour la circonstance. Faut-il le rappeler, le Rapport du Mouvement Amnesty International a accusé fortement les forces armées nationales des trois pays frontaliers de la zone de Liptako-Gourma, un endroit très convoité par les groupes terroristes et djihadistes qui ne cessent d’y semer la terreur par les exactions, les homicides et disparitions forcées de civils.
Boubacar DIARRA, avec FAMa
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