Après le succès d’une première démonstration de force, les populations de Niafounké ont réédité l’exploit dans leur initiative pour obtenir la libération de leur député, l’honorable Soumaila CISSE. C’était hier jeudi 02 juillet 2020. La mobilisation s’est déroulée au moment où les militants et responsables de l’URD étaient rassemblés sur l’esplanade de la Bourse du Travail à Bamako pour les mêmes causes.
A Bamako, l’on pouvait lire sur des banderoles des slogans :
«Engageons nous pour des actions justes : la libération de l’honorable Soumaila CISSE en est Une » ; «Mobilisons-nous comme si nous étions nous mêmes en captivité » ; « Ensemble, nous pouvons ! », « 100 jours, c’est trop».
La marche de Niafounké est la deuxième du genre. Elle a été initiée par des organisations de jeunes, de femmes et de religieux. Depuis le rapt, les Maliens sont attentifs au sort du captif. Son parti, le gouvernement et les amis prient et appellent à sa libération. Le président IBK, dans une de ses récentes sorties, avait assuré qu’il serait libéré bientôt. Tout le monde trépigne, impatient de le voir sain et sauf, impatient de le voir reprendre ses activités politiques. La mobilisation nationale depuis son enlèvement est un signe éloquent d’estime. Elu au premier tour des législatives 2020, le mentor de l’URD incarne l’espoir et le changement. Beaucoup de Maliens croient en lui, pour son projet de société.
Il faut également rappeler qu’en cette période d’absence du leader politique, président de l’URD, le pays traverse une crise sociopolitique sans précédent. Ainsi la fronde a poussé le bouchon jusqu’à demander la démission du président de la République et la dissolution de certaines institutions. Des tractations son en cours pour une décrispation. Mais, jusqu’ici, les protagonistes s’affichent vraiment fermes ; si bien que plus d’un se pose la question de savoir : « A quand la fin du match ? »
LAYA DIARRA
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