En hivernage, c’est la croix et la bannière pour circuler à Bamako. Le mauvais état des routes suscite des grincements de dents chez les usagers. Et aucune mesure préventive n’est jusqu’ici prise en amont par les responsables en charge de la sécurité routière pour soulager les souffrances.
Chaque saison notre pays a sa peine. La saison chaude est la saison la plus longue de l’année. Elle se définit par les ennuis d’électricité sans précédent et un soleil accablant. La saison des pluies, elle, s’avère plus inquiétante dans un premier temps. Elle se caractérise par des menaces d’inondations en plus, des dommages provoqués sur les bitumes.
En Parlant de ces complications sur les bitumes, le mal est déclenché par endroit. Les fortes pluies créent des nids de poule. Elles aggravent ce qui existe. Le mode de construction de nos routes en est un facteur non négligeable. Le passage d’engins à deux, à quatre roues et les gros porteurs les dégradent vite. Et si en plus, les précipitations se renforcent en août, l’alerte doit être donnée aux usagers : qu’ils roulent avec précaution, surtout la nuit. Des accidents sont survenus très souvent. Les services de réparation attendent la fin de la saison pour intervenir.
A l’instar des inondations, il faut prévenir la dégradation des routes : interpeller alors les services responsables de l’Etat.Cela diminuerait les accidents. Et sauverait la vie des usagers.
Mohamed Traoré
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