Un incendie a ravagé une grande partie du camp des déplacés du Centre et du Nord de Faladie la semaine dernière. Le site abritait la plupart des victimes des conflits inter et intracommunautaires de la région de Mopti. C’est ainsi que les membres du bureau national du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), en collaboration avec les ministères du Développement social et de la Cohésion sociale, ont fait un don de vivres et en non vivres le vendredi 1er mai 2020 aux déplacés. Les dons était composé de 5 tonnes de riz, 120 bidons d’huile, 120 sachets de lait en poudre, 300 paquets de sucre, 20 cartons de savon et 20 kits de lavages des mains.
En cette période de saison sèche, les bourrasques sont particulièrement fortes et hardies. A la distribution des vivres et autres denrées, la joie et le sourire se lisaient sur le visage de nombreuses femmes, d’enfants nouveaux pensionnaires venus du Centre Mabilé : des frères maliens venaient à leur secours en cette période de détresse. Les larmes aux yeux, le Président du CSDM Mohamed Cherif Haidara dira qu’aucun bon Malien ne peut rester insensible au sort que vivent ces frères et sœurs, à la tragédie survenue dans leurs localités d’origine. « Quand nous avons appris l’incendie de Garbal, nous nous sommes vite dit qu’il faut venir en aide à ces 200 âmes majoritairement des femmes et des enfants en dons de vivres et de non vivres… C’est pour cela que nous avons organisé cette cérémonie cet après-midi en partenariat avec le ministère du développement social. En dehors de nos devoir de défendre tous les Maliens de la diaspora, il faut aussi venir en aide aux déplacés internes. Il faudra que chaque Malien puisse leur venir en aide, quelle qu’en soit la nature en ce mois de ramadan…Je demande au gouvernement d’accentuer son accompagnement en mesures sanitaires à ces déplacés, sinon avec cette pandémie du Covid-19, le pire est à craindre… » a déclaré M Cherif.
Le don fait par le CSDM et le Ministère du Développement social se compose comme suit : 5 tonnes de riz, 120 bidons d’huile, 120 sachets de lait en poudre, 300 paquets de sucre, 20 cartons de savon et 20 kits de lavages des mains.
Ils sont plus de 1 600 personnes, les déplacés qui avaient tout abandonné dans leur localité minée par les attaques terroristes. 595 réfugiés dont 159 Burkinabés étaient présents sur le site de Faladié lorsque l’incendie éclatait, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
ALY COULIBALY
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