Souleymane Cissé, activiste, membre et porte-parole de l’association «SIGUIDA HERE», a été arrêté le 29 avril 2020 pour incitation à la haine et à la violence contre les forces de sécurité lors du 2ème tour des élections législatives du 19 avril 2020 en commune II du District de Bamako.
En effet, selon une source, l’activiste a mis en ligne sur les réseaux sociaux une vidéo qui incitation à la haine et à la violence contre les installations du camp 1. Tous les moyens ont été mis en œuvre par les hommes du lieutenant Mohamed Elmeidy Ag Iddasa Keïta pour interpeller Souleymane Cissé le forfaitaire.
Après une semaine de recherche active, le lieutenant Mohamed Elmeidy Ag Iddas et ses limiers ont découvert que l’auteur de l’acte est un proche d’un politique de la commune II.
Selon les faits, dans la journée du mercredi 29 avril 2020, un individu du nom de Souleymane Cissé, activiste, membre et porte-parole de l’association «SIGUIDA HERE» s’est présenté à la brigade de recherche du Camp 1 de Bamako pour demander la libération immédiate d’un membre de son mouvement arrêté le dimanche 19 avril 2020, c’est-à-dire le jour du 2ème tour des élections législatives. Ce dernier aurait été arrêté pour achat de conscience d’électeurs, trouble à l’ordre public dans un centre de vote de la commune II.
Appréhendé, celui-ci a été conduit à la BR du camp 1 sur une plainte du camp rival. Après quoi, le sieur Souleymane Cissé s’est rendu au camp 1 pour une éventuelle plaidoirie auprès du CB-BR, le lieutenant Mohamed Elmeidy qui, lui a expliqué de disposer, qu’il suivrait la procédure de son procureur. Selon la source, la réponse n’a visiblement pas plu au sieur Souleymane Cissé et n’a rien trouvé mieux que mettre le feu au Camp 1. Puis, il en fait une vidéo à l’insu des gendarmes dans laquelle il appelle la population de la commune II de donner l’assaut au camp 1. Ainsi, il pensait pouvoir libérer son collègue. Il a montré dans la vidéo certain lieu ultrasensible du camp.
« Souleymane Cissé aurait avoué, au cours de son audition, qu’il n’avait qu’une seule intention : libérer son camarade maintenu en garde-à-vue ou faire révolter les partisans d’un baron de la politique en commune II à s’attaquer au camp 1 afin d’obtenir la libération de leur collègue. »
Ben Chérif Source OD
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