//Table Ronde des Forces Vives du Mali

Table Ronde des Forces Vives du Mali

Table Ronde des Forces Vives du Mali

Le 4ème Round de l’ADPS lancé hier

En prélude à la tenue du 4ème Round de sa table Ronde des Forces Vives du Mali, l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de Crise (ADPS) a procédé au lancement des activités de ses assises hier lundi 20 janvier 2020 au siège du parti CNAS Faso Hèrè. C’était à la faveur d’un point de presse au cours duquel les responsables de l’ADPS ont fait le point sur les objectifs de ladite Table Ronde et ont rendu public un manifeste informant l’opinion nationale et internationale de leurs préoccupations notamment de la gestion de la crise malienne.

Dès le début  de la rencontre, le Secrétaire Général du parti de la Convergence Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè), Soumana Tangara, a rappelé que le 4ème Round du processus de Table Ronde des Forces Vives de la Nation est destiné à marquer la détermination intacte du Peuple malien à prendre son destin en main et à reprendre l’initiative pour une sortie effective, durable, patriotique, progressiste et démocratique de la crise multidimensionnelle dans laquelle il est plongé ces dernières années.

Sont conviées à prendre part à cet évènement décisif toutes les forces politiques et sociales, de l’intérieur comme de la diaspora, qui, fidèles aux idéaux et aux valeurs du 22 septembre 1960, du 20 janvier 1961, du 25 Mai et du 26 Mars 1991, sont fermement opposées à: l’accord antinational d’Alger proposant une Confédération comme antichambre de la partition du Mali au profit de groupuscules féodaux, esclavagistes, racistes et anti républicains aux ordres d’intérêts extérieurs hostiles à la souveraineté du Mali sur ses ressources naturelles; la révision de la Constitution démocratique du 12 janvier 1992 en violation flagrante de l’article 118 au profit de forces anarchiques nostalgiques de l’ordre sociopolitique colonial et ne proposant aucune réponse crédible aux défis majeurs du Mali d’aujourd’hui et de demain; la soit disant “Loi d’Entente Nationale” consacrant l’impunité et accordant une prime à la rébellion armée, laquelle “Loi” n’a aucun fondement en droit car votée par de soi-disant “Députés” dépourvus de tout mandat constitutionnel; la prorogation du “mandat” de soi-disant “Députés” pour des fins étrangères aux intérêts du Peuple; l’incapacité des pouvoirs publics à éradiquer la petite et grande corruption gangrenant les sphères politiques, économiques, administratives et militaires sapant la légitimité de l’Etat aux yeux des citoyens/citoyennes, pesant négativement sur l’effectivité de l’outil de défense et de sécurité et hypothéquant le progrès économique et social; l’incapacité des pouvoirs publics à endiguer le délitement des secteurs sociaux vitaux et à donner à la Jeunesse des villes et des campagnes des perspectives crédibles, hypothéquant gravement l’avenir de la Nation; etc.

Dans le manifeste de la Nation, lu par Mme Traoré Tiéba Bah du CNAS-Faso Hèrè, M. Abdoul Salam Touré de l’US RDA, M. Idrissa Kondo du CNAS-Faso Hèrè, on peut retenir entre autres le rejet de l’ADPS de toute notion de ‘’neutralité’’ de la MINUSMA entre l’Etat malien et les groupes armés, laquelle neutralité est une négation flagrante de la mission officielle de la Force onusienne ; leur exigence d’une clarification et d’un renforcement du mandat de la MINUSMA pour faire de celle-ci une véritable Force de combat chargée d’épauler sans équivoque les Forces Armées et de Sécurité maliennes dans la neutralisation des groupes armés et de toutes les forces négatives menaçant l’intégrité territoriale du Mali ou le caractère républicain et laïc de l’Etat malien; leur insistance pour que la MINUSMA s’abstienne de mener toutes activités dites « humanitaires » ou de développement relevant normalement des missions de l’Etat et de ses démembrements territoriaux ou fonctionnels et dont l’exécution par la Force dite de maintien de la paix contribue en fait à décrédibiliser et à délégitimer l’Etat malien aux yeux des populations; leur exigence d’un cantonnement immédiat et d’un désarmement complet, vérifiable et sans conditions ainsi que d’une dissolution sans délai de tous les groupes armés hostiles à l’intégrité territoriale du Mali et au caractère républicain, démocratique, laïc, unitaire et social de l’État malien ; leur rejet de toute formule du genre « Armée malienne reconstituée » qui n’est en fait qu’un subterfuge cousu de fil blanc pour maintenir les régions du Nord sous la coupe réglée des groupes armés séparatistes et djihadistes ; leur demande pressante d’un redéploiement de l’Administration et des Forces Armées et de Sécurité du Mali sur l’ensemble du territoire national; leur insistance que tous les appuis militaires extérieurs, bilatéraux, multilatéraux ou multi-bilatéraux soient placés sous le contrôle politique effectif des autorités maliennes légitimes ; leur ouverture à tous partenariats gagnant-gagnant avec toutes puissances africaines ou extra- africaines respectueuses de la souveraineté du Mali, du droit inaliénable de notre Peuple à disposer librement et souverainement de nos ressources naturelles à caractère stratégique et s’engageant à cesser ou s’abstenir de tout appui direct ou indirect, politique, diplomatique, financier, matériel ou médiatique à tous groupes armés séparatistes, djihadistes ou terroristes.

Par Boubacar DIARRA 

By |2020-01-22T23:35:26+01:00janvier 22nd, 2020|ACTUALITE|0 Comments

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